La série noire des accidents de transports en commun continue en Europe avec un accident de bus survenu hier soir dans la région de Naples.

Italie : les circonstances de l’accident le plus mortel de ces dernières années

La série noire des accidents de transports en commun continue en Europe avec un accident de bus survenu hier soir dans la région de Naples.



La série noire des accidents de transports en commun continue en Europe avec un accident de bus survenu hier soir dans la région de Naples.

 

Le car transportait une cinquantaine de pèlerins italiens, 39 d’entre eux au moins sont décédés et 10 sont grièvement blessés. C’est l’accident le plus mortel de ces dernières années en Europe.

Tous les passagers étaient originaires de la province de Naples et étaient partis en pèlerinage à Pietrelcina. Ils se connaissaient tous semblerait-il. 

 

Les circonstances

 

Le bus roulait à toute vitesse sur une route pourtant limitée. Ce dernier a percuté un ralentisseur déclenchant un accident à effet domino qui a touché une quinzaine de véhicules. Le bus a ensuite était projeté contre la rambarde de sécurité qui a cédé sous son poids entrainant le véhicule hors de la chaussée et le faisant plonger une trentaine de mètres plus bas. 

Selon les témoins le spectacle était insoutenable. Beaucoup d’enfants se trouvaient à bord.  Les voitures étaient encastrées les unes dans les autres et il était terriblement difficile d’entrevoir des recherches.

 

Une enquête a été ouverte

 

On ne connait pas encore les causes exactes de l’accident. Plusieurs hypothèses ont été émises.

Un survivant du bus dit avoir entendu un pneu éclaté, selon lui cela pourrait être la cause de l’accident car le conducteur, mort dans l’accident, n’aurait pas réussi à maîtriser son véhicule. Les enquêteurs envisagent également la possibilité que le conducteur se soit endormi car il n’y aurait aucune trace de freins. 

Il est également possible qu’il y ait eu une défaillance des freins. Outre l’enquête concernant le bus et son chauffeur, les enquêteurs se concentrent également sur la barrière de protection qui n’aurait pas du céder sous la pression du bus. 

Le résultat de l’enquête pourrait amener à condamner le conducteur pour homicide involontaire.