Une étude française dénonce la consommation d’anxiolytiques et de somnifères, qui augmenterait le risque de contracter la maladie d’Alzheimer.
Ce sont entre 16 000 et 31 000 personnes souffrant de la maladie en France qui seraient aujourd’hui concernées par ces révélations.
Pour le pharmacologue bordelais Bernard Bégaud, à l’origine de l’étude parue dans le magazine Sciences et Avenir, les résultats sont un « signal d’alerte très fort ». Et ce d’autant plus alors que notre pays est champion en matière de consommation des médicaments incriminés.

Trop de tranquillisants et médicaments augmentent l'Alzheimer

Une étude française dénonce la consommation d’anxiolytiques et de somnifères, qui augmenterait le risque de contracter la maladie d’Alzheimer. Ce sont entre 16 000 et 31 000 personnes souffrant de la maladie en France qui seraient aujourd’hui concernées par ces révélations. Pour le pharmacologue bordelais Bernard Bégaud, à l’origine de l’étude parue dans le magazine Sciences et Avenir, les résultats sont un « signal d’alerte très fort ». Et ce d’autant plus alors que notre pays est champion en matière de consommation des médicaments incriminés.


 

Une étude française dénonce la consommation d’anxiolytiques et de somnifères, qui augmenterait le risque de contracter la maladie d’Alzheimer.

 

Ce sont entre 16 000 et 31 000 personnes souffrant de la maladie en France qui seraient aujourd’hui concernées par ces révélations.

Pour le pharmacologue bordelais Bernard Bégaud, à l’origine de l’étude parue dans le magazine Sciences et Avenir, les résultats sont un « signal d’alerte très fort ». Et ce d’autant plus alors que notre pays est champion en matière de consommation des médicaments incriminés. 

 

Les chercheurs se sont penchés sur près de 3800 patients âgés de plus de 65 ans pour mener leur enquête. Et il en ressort une nette association entre la consommation régulière de benzodiazépines (contenus dans les somnifères et tranquillisants) et le risque de contracter Alzheimer.

Ce risque serait en effet accru de 20 à 50%.

 

Le professeur Bégaud tire donc la sonnette d’alarme. Ses conseils : faire preuve de retenue dans la prescription de ces médicaments, en avertissant des risques, et limiter dans le temps leur utilisation.