Contraction de « libido » et « débridé », Lybrido est une nouvelle petite pilule qui fait parler d’elle, et pour cause, puisqu’elle pourrait être commercialisée en tant que viagra pour femme d’ici 2016.

Lybrido : le viagra des femmes ?

Contraction de « libido » et « débridé », Lybrido est une nouvelle petite pilule qui fait parler d’elle, et pour cause, puisqu’elle pourrait être commercialisée en tant que viagra pour femme d’ici 2016.


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Contraction de « libido » et « débridé », Lybrido est une nouvelle petite pilule qui fait parler d’elle, et pour cause, puisqu’elle pourrait être commercialisée en tant que viagra pour femme d’ici 2016.

 

Une pilule destinée à qui ?

Le viagra pour femme pourrait servir à celles qui souffrent d’un trouble dit de désir sexuel hypoactif. Cela se traduit par une absence d’envie d’activités et de pensées sexuelles. Ce trouble peut toucher tout le monde mais il se manifeste le plus souvent à certaines périodes de la vie notamment lors de la ménopause.

 

La grande différence avec un homme prenant du viagra pour parvenir à l’érection est que cette impossibilité à passer à l’acte chez la femme ne peut être résolue physiologiquement. Tout se passe au niveau cérébral.

 

La petite pilule rose créée la polémique

La nouvelle de l’arrivée de Lybrido s’est répandueà vitesse grand V sur Internet créant le buzz autour de lui.

 

Le lybrido serait apparemment trop efficace, en tout cas c’est ce que craint la Food and Drug Administration (FDA) au vu des premiers résultats constatés sur les patientes l’ayant testé. Ainsi la FDA projette de ne pas autoriser sa commercialisation. Les scientifiques ont déclaré que cette nouvelle pilule pourrait en effet « bouleverser l’ordre de la société » transformant les femmes en nymphomanes infidèles.

 

Les femmes n’auraient pas le droit de (re)booster leur sexualité ?

Pourtant, on se souvient que lors de l’arrivée sur le marché américain du viagra pour homme en 1998, les journalistes, la communauté scientifique et les influenceurs n’en tarissaient pas d’éloges et le considéraient comme l’invention du siècle pour les hommes impuissants en mal de sexe.

 

Daniel Bergner, auteur du livre « what do woman want ? : adventures in the Science of Female Desire» confronte cette polémique avec l’autorisation de la pilule contraceptive qui a changé la vie sexuelle des femmes ainsi que leur statut social.

 

Toutefois, certains s’interrogent sur une possible commercialisation de ce produit dans le seul but d’amasser des millions. En considérant que ce médicament serait surtout réservé aux femmes ménopausées comme c’est le cas pour la pilule bleue destinée aux hommes plus âgés, il convient de revenir dans le passé.

 

En effet, avant le milieu du XXe siècle, celle-ci n’était absolument pas considérée comme une maladie mais plutôt comme une simple période de la vie naturelle pour laquelle l’ingestion de médicaments était inutile.

 

Ce sont les groupes pharmaceutiques qui auraient créé ce besoin.

 

Trop peu de recul sur les effets secondaires

Un autre argument avancé est le manque de recul sur les effets secondaires que pourraient causer ce médicament. Helga, 72 ans, témoigne : « lors de ma ménopause, on m’a donné d’office un traitement hormonal substitutif en vogue à l’époque. Aujourd’hui, je vis avec le cancer à cause de cette prescription sur laquelle on n’avait aucun recul. Je ne conseille pas de prendre ce genre de pilule, laissons faire la nature. »

 

Alors pour ou contre la petite pilule rose ?