Récit de pure fiction, toute ressemblance avec qui que ce soit ne peut être que fortuite.

Scènes de la vie au Sahara.

Récit de pure fiction, toute ressemblance avec qui que ce soit ne peut être que fortuite.

Ecrit par l'Ordissinaute Pierre le montois

C'était dans les années 30.Pour voir du pays, il avait contracté un engagement dans les troupes coloniales, avait été affecté à un régiment de zouaves et muté dans un bordj aux confins de la Mauritanie.   en pays regaïbat , ce peuple saharien connu  pour ses razzias et ses nombreux pillages.Le bordj surveillait la pisteAlger  Dakar au sud de Tindouf. Il ne passait personne, la solitude était totale. A l'arrière du bordj, un enclos retenant des chèvres intriguait. Quand il découvrit le rôle que jouaient les chèvres dans la très pauvre vie sociale du bordj, il en fut malade et décourégé de la nature humaine. Sixmois plus tard, l'abstinence lui ayant passablement embrouillé le cerveau, son point de vue se modifia.Puis , après neuf mois, il n'y tint plus. Il fit jurer à ses camarades de ne pas rire,ce qu'ils firent.Après l'acte, mort de honte mais soulagé, il futaccueilli par un éclat de rire.
«Salauds, vous aviez promis!
Pouquoi as-tu pris la plus laide?»