Ces mots de mes grand-mères qui sont restés  dans ma mémoire .

Petites phrases d'autrefois.

Ces mots de mes grand-mères qui sont restés dans ma mémoire .

Ecrit par l'Ordissinaute Pierre le montois

À l'heure du repas, à la question "Qu'est-ce que l'on mange ?", les réponses :

Un petit rien sans queue dans une boîte bleue.

Ou : un petit rien dans un papier de soie.
Et enfin, agacé : des ortolans à la sauce poivrade.


La politesse : mouche ton nez, dis bonjour à la Dame.

On dit merci, merci qui ?
Merci mon chien ?

Va jouer avec les gamins de ta rue.

Le maître t'a giflé, en voilà une autre !

Mange donc, dors dans l'auge, tu ne sais pas qui te mangera.

Tu es tombé, viens ici que je te relève.

Pleure donc, tu pisseras moins.


Au sujet des maris : si tu ne veux pas que ton coq vole, tu lui casses une aile tous les matins, il ne volera pas loin.

Les bouts sont bons, c'est le milieu qui plie.

Il ne reste rien que des peaux !


La voisine : Si les coins en veulent, il faudrait qu'ils viennent au milieu.

Déménager à la cloche de bois avec la valise à quatre nœuds.


Et, en vrac : Doucement le matin, pas trop vite le soir.

Fier à bras, mille-gueules, bras cassés, houilleux, un chien avec une casquette.

Ne pas avoir les deux pieds dans le même sabot.

Se faire chanter "Ramona".

Péter comme un garde.

Un culot de garde-champêtre.

Bouffer le curé avec sa soutane.

La soupe à la grimace, l'auberge du cul tourné.

Il vaut mieux péter en société que mourir seul dans son coin.

Ce sont les paresseux qui boivent le café debout.


Et combien d'autres expressions oubliées et perdues !