L'histoire du rocher de Cheffois

Le retour aux origines peut prendre plusieurs formes. Ainsi, dans le bocage vendéen, la nature a repris ses droits sur une plaie creusée dans le paysage par une carrière, et deux éleveurs passionnés ont réintroduit une espèce bovine autochtone. Deux récits qui font chaud au cœur.


Jean-Marie Baty évoque l’histoire du rocher de Cheffois. Ce lieu de promenade avec sa vue panoramique sur la campagne environnante est le site d’une ancienne carrière de quartzite exploitée entre les années 1900 et 1953. Le récit est illustré par des photos anciennes montrant l’activité du site, où 200 personnes venues de pays différents travaillaient dans des conditions difficiles et dangereuses. Dans la partie qui n’a pas été exploitée pousse le silène de Bastard, une plante spécifique à la région.

Geneviève et Francis Berland ont réintroduit avec succès une des douze races bovines autochtones, la maraîchine, une race bien charpentée adaptée aux prairies humides. Grâce à leur association, il y a aujourd’hui 80 élevages dans la région.