Le bus et la vache... anecdote historique.
Publié le 20 novembre 2017
(1984 lectures)
Certains doivent se souvenir de cet autobus parisien à plateforme:
Le fameux Renault TN, "MONUMENT INDUSTRIEL"
Sa longue carriére(1931-1971) a fait de cet imposant véhicule(9,50 mètres, reconnaissable entre tous avec sa face avant"nez de cochon", ses énormes roues,sa livrée vert et crème, mais aussi sa plate-forme arrière, incarne l'autobus parisien.
En 1962/65, (RENAULT TN disparus définitivement en 1971) il n'y en avait déjà plus beaucoup entre porte d'Orléans et montroge mais c'était le bonheur!
Il y avait un machiniste (chauffeur)
avec des bicepsd'athlète pour manipuler l'énorme volant et tous ces leviers sans assistance mécanique.Mais le top, c'était l'arrière avec sa plateforme en plein air, à la fois l'entrée, la sortie et le balcon du bus parisien.
Grâce à elle,les plus hardis descendaient et montaient en marche.
Lorsque le temps est clément, il n’y a pas de lieu d’observation de Paris plus agréable sur cette terrasse, réservée aux seules lignes parcourant la capitale intra-muros, le Receveur règne en maître.ur sa poitrine flotte la «moulinette», la petite machine qui oblitère (à l’époque, on ne parlait pas de composter) les tickets des voyageurs en émettant un petit bruit sec.
Lorsque tout le monde est monté, il actionne avec autorité la chaînette qui déclenche le signal du départ, une clochette a à l’intention du Machiniste Relégué à l’extérieur, sous la «casquette» formée par l’avancée du toit, il transpire l’été et grelotte l’hiver.
Elles en ont vu les plateformes remplies comme un œuf, avec des
amoureux. des engueulades...!!

Mais la meilleure anecdote, devait arriver en mars 1962, où un producteur de lait breton de Kerbanel en ROSTRENEN ,
tomba en panne avec sa bétaillère porte Maillot, sur la route le menant au concours d'élevage agricole bovin
( CGA) de la ''semaine de l'agriculture à Paris'', ex Salon de
l'agriculture créé en 1964, avec Marguerite (la vache)à l'intérieur,
magnifique pie noir de la lande, amoureusement
étrillée
Aucun transporteur n'étant disponible, il rejoignit la Porte de Versailles en bus à plateforme Renault TN…
Voir le chargement de Marguerite(la vache) au bas des Champs-Elysées (on aperçoit l'Obélisque de la Concorde au loin)...
Une petite tape ,poussette au c... et roule Marguerite... pas du tout
impressionnée..
C'est pas maintenant qu'on ferait çà...!!
Le fameux Renault TN, "MONUMENT INDUSTRIEL"
Sa longue carriére(1931-1971) a fait de cet imposant véhicule(9,50 mètres, reconnaissable entre tous avec sa face avant"nez de cochon", ses énormes roues,sa livrée vert et crème, mais aussi sa plate-forme arrière, incarne l'autobus parisien.
En 1962/65, (RENAULT TN disparus définitivement en 1971) il n'y en avait déjà plus beaucoup entre porte d'Orléans et montroge mais c'était le bonheur!
Il y avait un machiniste (chauffeur)
avec des bicepsd'athlète pour manipuler l'énorme volant et tous ces leviers sans assistance mécanique.Mais le top, c'était l'arrière avec sa plateforme en plein air, à la fois l'entrée, la sortie et le balcon du bus parisien.
Grâce à elle,les plus hardis descendaient et montaient en marche.
Lorsque le temps est clément, il n’y a pas de lieu d’observation de Paris plus agréable sur cette terrasse, réservée aux seules lignes parcourant la capitale intra-muros, le Receveur règne en maître.ur sa poitrine flotte la «moulinette», la petite machine qui oblitère (à l’époque, on ne parlait pas de composter) les tickets des voyageurs en émettant un petit bruit sec.
Lorsque tout le monde est monté, il actionne avec autorité la chaînette qui déclenche le signal du départ, une clochette a à l’intention du Machiniste Relégué à l’extérieur, sous la «casquette» formée par l’avancée du toit, il transpire l’été et grelotte l’hiver.
Elles en ont vu les plateformes remplies comme un œuf, avec des
amoureux. des engueulades...!!

Mais la meilleure anecdote, devait arriver en mars 1962, où un producteur de lait breton de Kerbanel en ROSTRENEN ,
tomba en panne avec sa bétaillère porte Maillot, sur la route le menant au concours d'élevage agricole bovin
( CGA) de la ''semaine de l'agriculture à Paris'', ex Salon de
l'agriculture créé en 1964, avec Marguerite (la vache)à l'intérieur,
magnifique pie noir de la lande, amoureusement
étrillée
Aucun transporteur n'étant disponible, il rejoignit la Porte de Versailles en bus à plateforme Renault TN…
Voir le chargement de Marguerite(la vache) au bas des Champs-Elysées (on aperçoit l'Obélisque de la Concorde au loin)...
Une petite tape ,poussette au c... et roule Marguerite... pas du tout
impressionnée..
C'est pas maintenant qu'on ferait çà...!!

J'étais enfant, puis jeune fille ; je demeurais alors à Courbevoie avec mes parents et je prenais régulièrement le 175 qui m'amenait à Asnières, au collège et j'adorais rester sur la plateforme arrière. Lorsque j'y pense j'entend encore le bruit de la fameuse "moulinette", le carnet de petits tickets détachables comme le sont les timbres et qui changeaient de couleur lorsqu'il y avait une augmentation de prix. Hélas tout celà a disparu et n'est plus qu'un lointain souvenir qui se perd dans les couloirs du temps.
C'était une époque, par certains côtés, plus sympathique et surtout bon-enfant. Cette notion s'est complètement perdue : pas de place à l'improvisation, telle que l'histoire de Margueritte. C'est tristounet.
Belle anecdote, ce serait marrant que celà se reproduise un jour, la vache monter dans le métro... Une belle UNE des journaux papiers et télévisés !
La vache qui monte dans le bus avec la publicité de YOLAIT, ça ne s'invente pas, ils l'ont fait, Oderay le remet au goût du jour, j'adore.
J AI MEME EU LA CHANCE DE TIRER LA CLOCHE l homme ma souleve et j ai pu donner le départ
lorsque j'etais jeune j'aimais bien monter dans ce bus sur la plate forme ,
,Merci O deray ..vous avez le chic pour trouver des petites "perles "
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