Contrairement aux idées reçues, GUILLOTIN  n'est pas l'inventeur de la guillotine, celle-ci fut inventée vers le 12ém. siècle, des images d'archives de cette époque l'attestent. Il ne fut pas non plus guillotiné, il mourut dans son lit, suite à une septicémie dû à un anthrax.

Docteur Guillotin

Contrairement aux idées reçues, GUILLOTIN n'est pas l'inventeur de la guillotine, celle-ci fut inventée vers le 12ém. siècle, des images d'archives de cette époque l'attestent. Il ne fut pas non plus guillotiné, il mourut dans son lit, suite à une septicémie dû à un anthrax.

Ecrit par l'Ordissinaute Jean-Pierre de Montrouge

Histoire de la guillotine en France.
La guillotine fut introduite en1789 en France par le docteur Joseph-Ignace Guillotin, le chirurgien Antoine Louis et Tobias Schmidt (facteur de clavecins).
Ils ont modifié les plans des "machines à décapiter" existantes, en augmentant la hauteur de la rampe, le poids et la forme de la lame, afin de sectionner les vertèbres des condamnés plus rapidement permettant une mort sans souffrances. Ce qui n’a jamais été prouvé car pour procéder à la mise au point de sa machine, Guillotin utilisait des cadavres qu’il se procurait dans les hôpitaux. (Quand au ressenti des condamnés…)
C’est avec Mirabeau, le 09/10/1789, que Guillotin propose un projet de réforme du droit pénal concernant les sentences à appliquer.
Plus tard, il demanda à l’Assemblée Nationale Constituante que la décapitation soit la seule sentence à prononcer concernant la peine capitale.
Le 06/10/1791, l’Assemblée Constituante adoptait un décret
stipulant :
- Tout condamné à mort aura la tête tranchée. -
Ironie du sort, c’est Louis XVI qui signa le 25/03/1792 la loi faisant adopter la guillotine en France.


« Le couteau tombe, la tête est tranchée à la vitesse du regard, l’homme n’est plus. A peine sent-il un rapide souffle d’air frais sur la nuque.»

C’est par cette phrase prononcée devant l’Assemblée Constituante que Guillotin, alors député, présente sa machine à décapiter. Plusieurs noms furent proposés : Louisette où Louison du nom d’Antoine Louis mais c’est ‘’Guillotine’’ qui est choisi.
En France, la première exécution, fut celle de Nicolas Jacques Pelltier (voleur assassin) exécuté le
25/04/1792, place du Carrousel à Paris.
La foule se presse pour assister à cette première décapitation mécanique. Mais comme l’avait prévu Guillotin, l’homme mourut sans cris. La foule habituée aux exécutions sanglantes et aux cris des suppliciés, déçue de voir avec quelle rapidité eu lieu l'exécution, hua le bourreau et demanda que soient rétablies les anciennes sentences. La guillotine fut quelques temps délaissée, mais fit son retour lors de la période dite "La Terreur (septembre 1793 / juillet 1794) où près de 40 000 personnes furent
guillotinées. L’arrestation de Robespierre (27/07/1794) mit fin à ce massacre. Mais les exécutions, moins nombreuses, restèrent publiques jusqu'en 1939. C'est après la diffusion d'un reportage sur l'exécution d'Eugène Weidmann (assassin) où la foule se comporta de façon scandaleuse, que le président du Conseil, Édouard Daladier, décida par un décret-loi l'abolition des exécutions capitales publiques
qui se feront dorénavant dans l'enceinte des prisons où sont détenus les condamnés, et n'assisteront à ces exécutions que les personnes habilitées.
La dernière exécution fut celle d'Hamida Djamdoubi, condamné pour meurtre avec violence, sévice,
et viol aggravé sur mineur de 15 ans exécuté à Marseille, à la prison des Baumettes le 10/09/1977 à 4h30.