Une baisse de 2% sur les indices boursiers après une progression de près de 20% en ligne droite depuis le début de l'année et après une explosion sur plus d'un an, et voici revenu le "spectre d'un ralentissement économique mondial".

Morning du 9 juillet, Bizarre ? Vous avez dit bizarre ?

Une baisse de 2% sur les indices boursiers après une progression de près de 20% en ligne droite depuis le début de l'année et après une explosion sur plus d'un an, et voici revenu le "spectre d'un ralentissement économique mondial".


Source :

Les commentateurs ne savent plus comment expliquer les mouvements de marché, toujours "a posteriori".
AMUSANT
De lire les "explications" de la baisse des marchés d'hier.
Avant-hier, on était encore à célébrer les révisions à la hausse de la croissance et les années folles.
Et ce matin, c'est la fin du monde.
Face à une baisse des marchés de 2%, on nous sort la carte du variant delta.
C'est lui le responsable.

ET CE MATIN
Tout a changé.
Oubliée l'euphorie, oubliés les risques de surchauffe, oublié le dérapage de l'inflation.
Encore un petit effort et on va nous parler de nouvelle récession.

AVEC L’EXPÉRIENCE
J'ai appris à renoncer à expliquer les mouvements à court terme des marchés.
C'est un exercice vain et périlleux.
Un exercice qui oblige souvent à dire une chose et son contraire en moins de 24 heures comme c'est le cas des principaux commentaires ce matin.

IL FAUT ADMETTRE...
...que les marchés sont irrationnels.
Qu'on peut expliquer les tendances à long terme mais qu'on ne peut pas expliquer les micros tendances.
Et les marchés sont devenus d'autant plus irrationnels qu'ils sont maintenant largement drivés par des algorithmes, par la gestion dite "quantitative", une gestion qui a tendance à exagérer les mouvements tant à la hausse qu'à la baisse.

QUE PEUT-ON DIRE...
...des indices boursiers ?
Que leur flambée sur un an est liée uniquement au torrent de liquidités déversées par les banques centrales.
Que leur spectaculaire performance depuis la crise de 2008 et leur point bas en mars 2009 est uniquement liée à la baisse des taux d'intérêt.
Qu'il est rare, historiquement, qu'on ait des progressions des cours comme celle qu'on connaît sans la moindre correction, sans la moindre respiration.
Et qu'une correction est possible à tout moment, sans qu'il soit nécessaire qu'il y a une explication rationnelle.

ET LE VARIANT DELTA ?
Il progresse.
Certains pays prennent de nouvelles mesures de...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2021 MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières