Le Financial Times a publié des statistiques sur la ruée des particuliers vers la Bourse aux États-Unis.

Morning du 11 février, La ruée vers la Bourse

Le Financial Times a publié des statistiques sur la ruée des particuliers vers la Bourse aux États-Unis.


Source :

Des chiffres extrêmement impressionnants.
Une hausse du volume traité par les particuliers qui a été multipliée par 10 en 2 ans.
LES RAISONS
Les Américains, déjà très investis sur la Bourse, ont largement amplifié leur présence sur les marchés.
Les raisons sont simples:
- la baisse des rendements des autres placements
- les chèques reçus lors du confinement
- le confinement pendant lequel ils avaient du temps à consacrer à la Bourse.

MAIS SURTOUT
La gratuité des transactions sur la Bourse et la "gamification" de la Bourse.
C'est Robinhood, l'application de trading en ligne créée en 2013, qui a lancé le mouvement.
Robinhood a disrupté le secteur en permettant d'intervenir totalement gratuitement.
Et les autres grandes maisons de courtage pour les particuliers comme Schwab, Ameritrade, eTrade ou Interactive Brokers ont dû suivre.

UN JEU
On dit souvent que la Bourse est un casino.
Les nouvelles applis de Bourse en ligne sont allées au bout du raisonnement.
Elles ont transformé la Bourse en véritable jeu en ligne.
Elles ont poussé la gamification à outrance.
Et ça marche, évidemment.

VOUS VOUS DEMANDEZ...
...par quel miracle ces firmes qui vivaient de commissions peuvent se passer de commissions en rendant les marchés accessibles gratuitement.
Aux États-Unis, ce n'est pas possible pour l'instant en Europe continentale, un courtier peut passer un accord avec des entités financières, souvent des hedge funds, des fonds spéculatifs, pour leur "vendre" tous les ordres de leurs clients.
Ces fonds exécutent tous les ordres des petits clients et sont prêts à payer beaucoup d'argent pour cela.
Plus de 3 milliards de $ en 2020, et 700 millions de $ rien que pour Robinhood.

QUEL INTÉRÊT...
...pour un fonds d'avoir accès aux ordres des particuliers ?
Un triple intérêt.
Tout d'abord la marge sur les ordres, entre le prix d'achat et le prix de vente.
Partant du principe qu'un particulier a souvent tort, le fonds spéculatif reste en position, sans la couvrir, sur 30% des ordres passés.
Et enfin quand un hedge fund voit que des milliers de...
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