Sur les marchés pétroliers, c'est la débandade.

Morning du 22 avril, Un bain de pétrole

Sur les marchés pétroliers, c'est la débandade.


Source :

Et cette déroute a rendu les investisseurs nerveux.
Les indices boursiers ont chuté.
La température est remontée..
VOUS VOUS RAPPELEZ...
...le VIX?
Le VIX c'est l'indice de volatilité des actions du S&P500, les 500 plus grosses valeurs américaines.
C'est l'indice de la peur, il mesure la nervosité des investisseurs.
Il était monté au dessus de 80% dans la panique en Avril (80% c'est au dessus des 41°).
Il était autour de 15% avant le coronavirus (36.6°)
Il est autour de 42% (38.7° de température, très précisément).
Donc les marchés sont un peu fiévreux, mais pas de quoi s'affoler.

BON, REVENONS À NOTRE PÉTROLE
Previously (épisode d'hier) : le pétrole livrable immédiatement s'était effondré jusqu'à un prix négatif. Les détenteurs potentiels de pétrole étaient prêts à payer jusqu'à 40$ le baril pour qu'on les débarrasse de ce damned oil et qu'ils n'aient pas à payer une fortune pour les stocker.
Hier : ceux qui avaient acheté du pétrole à plus longue échéance, livraison donc dans un mois ou plus tard se sont tous dits la même chose: "si on attend trop longtemps, il faudra nous aussi payer pour qu'on nous achète notre pétrole, donc il ont préféré vendre à 22$, à 21, à 18, à 15, à n'importe quel prix.
Et le pétrole a donc chuté encore.

THE WINNERS
de cette baisse du pétrole are:
- vous,
- les conducteurs du monde entier,
- les consommateurs américains,
- tous les pays importateurs.

THE LOSERS
de cette baisse du pétrole are:
- les pays producteurs (évident),
- l'industrie pétrolière,
- les producteurs de pétrole de schiste américains,
- la plupart des pays émergents à part la Chine (ne cherchez pas à comprendre pourquoi, les pays émergents sont victimes de toutes les crises).

THE BIGGEST LOSER
La transition énergétique.

NOW WHAT?
Trump va s'en mêler car ce cours est une catastrophe pour son industrie pétrolière même si c'est un énorme bonus pour les consommateurs US.
L'Arabie Saoudite et de l'OPEP vont devoir avaler une partie de leur pétrole et arroser le désert avec pendant quelques mois.
Et la demande va repartir lentement mais...
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