Avant la crise du coronavirus, dans le monde d'hier, il y avait une anomalie.

Morning du 25 mars, La prime de risque

Avant la crise du coronavirus, dans le monde d'hier, il y avait une anomalie.


Source :

Une grosse anomalie.
Une anomalie liée à la course frénétique au rendement dans une période de taux bas ou négatifs :
La disparition totale de la prime de risque.
Anesthésiés par les torrents de liquidités qui se déversaient tous les jours, les investisseurs avaient cru à leur propre fable : il n'y avait plus de risque.
UN NOUVEAU PARADIGME
C'est comme ça que ça a été présenté.
Un nouveau monde.
Une "nouvelle économie"...comme en 2000.
Un monde où le risque avait disparu.
Totalement disparu.
Rappelez-vous, ce n'est pas si vieux, à peine un mois, il fallait investir n'importe où à n'importe quel prix et prêter à n'importe quelle société, état ou particulier, à n'importe quel taux puisque l'argent coulait à flots gratuitement.

LE RAISONNEMENT ÉTAIT SIMPLE
Si je peux emprunter à zéro, ou un tout petit peu au-dessus de zéro, et que j'investis dans un actif qui rapporte plus de zéro, je suis obligatoirement gagnant.
Simple, basique, comme dirait Orelsan.
Et rien ne pouvait arriver, la valeur des actifs ne pouvait pas baisser puisque les banques centrales étaient là et que tout le monde faisait la même chose. Simple...basique non ?

MAIS IL Y A UN VIEIL ADAGE AMÉRICAIN...
...que j'aime bien et qui revient me hanter à chaque crise: "There is no such thing as a free lunch".
Il n'y a pas de repas gratuit.
Car nous sommes dans un monde cruel et pas dans le pays des bisounours.
Cette expression aurait d'ailleurs comme origine les saloons du Far West où l'on servait à manger gratuitement...pour attirer les gros buveurs qui dépensaient une fortune en alcool.

EN LANGAGE FINANCIER...
...cette expression américaine se traduirait par: "on n'a pas de rendement sans risque".
Le taux sans risque, en France par exemple, c'est généralement le taux de l'emprunt d'État à 10 ans: environ +0.10% en ce moment.
Et suivez bien, c'est facile : si vous cherchez un rendement supérieur à 0.10% sur un an, le taux dit "sans risque", c'est que vous prenez un risque. Simple, basique...
Petite parenthèse : en France on a de la chance: on a deux "niches" qui nous offrent des rendements...
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