Vous en doutiez. Maintenant, vous savez.

Morning du 26 décembre, Cette fois, c’est sûr, le père Noël est une ordure

Vous en doutiez. Maintenant, vous savez.


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Le Père Noël est passé, il ne vous a pas amené votre jouet préféré. Vous allez le revendre comme près de la moitié des Français.
Surtout, il n’a rien réglé : ni les grèves, ni l’écologie, ni le chômage, ni la faim dans le monde.

MERCI, FALLAIT PAS…
En décembre 2019 une étude d'OpinionWay avançait qu'un Français sur deux se disait prêt à revendre ses cadeaux de Noël.
Et ça n’a pas trainé : le 25 décembre à midi, plus de 500.000 annonces avaient été déposées sur le site Rakuten, contre 300.000 l'an dernier à la même heure.
43% des personnes interrogées entendent se servir de la somme récoltée pour épargner, et 23% pour «financer Noël», selon une étude Kantar réalisée pour eBay France.

DE VRAIES ORDURES
Chaque année durant les repas de fin d’année, près de 500 000 tonnes de nourriture finissent à la poubelle, soit 40% des aliments et l’équivalent de 50 € par foyer.
Et 20 000 tonnes de papier cadeau, l'équivalent de 380 000 arbres.
Certes de plus en plus de Français font des efforts : emballages en tissu, sapin « écolo » ou sapin fabriqué avec des rouleaux de papier toilette (la nouvelle mode), restes resservis le lendemain et dons aux associations.
Mais les chiffres de la surconsommation sont toujours impressionnants.

NOËL ET L’ÉCONOMIE
Au moins, on se dit que toute cette surconsommation profite à l’économie.
D’un point de vue purement comptable, Noel crée de la consommation, de la croissance et de l’emploi. C’est donc forcément une bonne chose.
Mais selon une théorie non-keynésienne, il s’agit d’une perte pour l’économie car on a utilisé des ressources pour créer des choses dont les gens ne veulent pas.
L’argent dépensé à Noël aurait donc pu être utilisé pour acheter des choses utiles et créer un cercle vertueux pour l’économie.
A méditer

TOUJOURS LES GREVES
Ceux qui croyaient encore à la magie de Noël qui rassemble les gens de tout bord vont être déçus.
Il n’y a pas eu de miracle.
Seul 1 TGV sur 2 circule aujourd’hui
4 TER sur 10
A Paris, toutes les lignes de métro à l’arrêt hormis la 1 et la 14.
Et moins d’1 RER...
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