Depuis 2017, la France est championne du monde des prélèvements obligatoires. Un titre qu'elle a conservé en 2018. Mais si la France est à la première place, c'est surtout avec son niveau très élevé de cotisations sociales. Un prélèvement qui n'est pas un impôt puisqu'il s'agit de cotisations en échanges de prestations (retraite, chômage, maladie) pour les salariés. Sauf quand il s'agit de prélèvement sociaux sur les revenus du patrimoine. Comment alors éviter ces prélèvements ?

Impôt, La France championne du monde... des prélèvements sociaux

Depuis 2017, la France est championne du monde des prélèvements obligatoires. Un titre qu'elle a conservé en 2018. Mais si la France est à la première place, c'est surtout avec son niveau très élevé de cotisations sociales. Un prélèvement qui n'est pas un impôt puisqu'il s'agit de cotisations en échanges de prestations (retraite, chômage, maladie) pour les salariés. Sauf quand il s'agit de prélèvement sociaux sur les revenus du patrimoine. Comment alors éviter ces prélèvements ?


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Champion du monde

Selon le dernier rapport de l'OCDE, la France est le pays où les prélèvements obligatoires sont le plus élevés. Avec un taux de 48,4 % du PIB, nous devançons la Belgique (47,2 %) et le Danemark (45,9 %) . En moyenne, la pression fiscale est de 40,3 % dans l’Union européenne et de 41,7 % dans la zone euro

Selon un rapport parlementaire consacré au budget 2019, les prélèvements obligatoires ont dépassé pour la première fois la barre des 1 000 milliards d’euros en France en 2017. La première recette fiscale de l’État est la TVA, avec 160 milliards d'euros de recettes réparties entre l’État, les régions et les administrations de Sécurité sociale. L'impôt sur le revenu (73 milliards) et l'impôt sur les sociétés (36 milliards) arrivent loin derrière,

La France ne se distingue pas particulièrement par le poids de l'impôt sur le revenu. Les recettes issues de cette taxe ne représentent que 18,8 % du total, contre 23% en moyenne dans les pays de l'OCDE

Par contre, les cotisations sociales sont particulièrement élevées. Elles ont rapporté à la France 372,4 milliards d'euros en 2016, dont 248,7 milliards payés par les entreprises. A cela s'ajoute aussi la CSG-CRDS, de 107 milliards d'euros, qui ne correspondent à aucune branche de prestations sociales.

La France dispose d'un des meilleurs systèmes de protection sociale au monde: Chômage, retraite, maladie, etc.. tous ces avantages ont un coût et il est donc logique d'avoir un niveau aussi élevé de cotisations sociales. Quand on vous prélève des cotisations retraites ou maladie sur votre salaire, c'est pour pouvoir plus tard assurer votre salaire en cas de maladie et vous payez une pension retraite.

Mais le problème, c'est que toutes les cotisations sociales payées par les Français n'offrent pas des prestations sociales supplémentaires. On pense en particulier aux prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine, que vous payez sans avoir aucun droit social supplémentaire.
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