Face à la politique monétaire ultra accommodante de la BCE, les banques européennes révisent  tour à tour leurs ambitions pour 2019.

Morning du 8 août, Pauvres banques européennes...

Face à la politique monétaire ultra accommodante de la BCE, les banques européennes révisent tour à tour leurs ambitions pour 2019.


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Les banques européennes sont également écrasées par la réglementation et la concurrence des banques américaines.
BAISSE DES MARGES
L'univers des taux bas instauré par les banques centrales n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour les banques commerciales.
Certes, grâce à la BCE, les banques ont accès à des crédits à bas coût, mais elles ne savent pas quoi faire avec cet argent.
Elles peuvent le placer, mais à taux zéro ou négatifs.
Elles peuvent prendre des risques mais elles sont, naturellement, limitées par la réglementation.
Elles peuvent le prêter, à des entreprises ou des particuliers, mais les taux sont tellement bas que les marges ne compensent plus les coûts de mise en place du crédit.
Une baisse des taux pour une banque commerciale, c'est en fait un peu comme une baisse des cours du pétrole pour Total ou des prix de l’électricité pour EDF.

AMBITIONS EN BAISSE
Le bal des publications bancaires en Europe a ressemblé a une ronde de patients à l'hôpital en pleine épidémie de grippe :
Unicredit a réduit hier son objectif de revenus pour 2019.
Commerzbank a abandonné la plupart de ses objectifs financiers à 2020 et estime que faire croître son bénéfice en 2019 est devenu « très ambitieux »
Les française Société Générale et Crédit Agricole ont publié des résultats en baisse et accentuent leur plan de réduction de coûts.
Sans oublier la Deutsche Bank au bord de la faillite après avoir encaissé sa pire perte depuis 2015.
Et c'est encore plus dur quand on les compare aux derniers résultats des banques américaines, Citigroup, Bank of America ou Goldman Sachs.

LA DOMINATION DES BANQUES AMÉRICAINES
Quel paradoxe. En 2008 ce sont les banques américaines qui ont entraîné le monde dans la tourmente. Elles étaient toutes, ou presque, au bord du précipice, voire au fond du trou.
Dix ans après, les banques américaines dominent à nouveau la finance internationale.
Face aux 370 milliards de dollars de capitalisation de JP Morgan, nous n'avons à opposer que les 53 milliards € de la BNP, ou,...
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