Le sujet de la destitution de Trump est relancé après la déclaration du procureur spécial Robert Mueller qui a expliqué que ses investigations sur l’ingérence de la Russie dans la dernière élection présidentielle n'avaient pas lavé Donald Trump de tout soupçon. Et il a ajouté que le dossier était désormais dans les mains du Congrès.

Morning du 31 mai, Destitution, le fol espoir des démocrates

Le sujet de la destitution de Trump est relancé après la déclaration du procureur spécial Robert Mueller qui a expliqué que ses investigations sur l’ingérence de la Russie dans la dernière élection présidentielle n'avaient pas lavé Donald Trump de tout soupçon. Et il a ajouté que le dossier était désormais dans les mains du Congrès.


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PLUS QU’UN SOUPÇON
Dans une allocution surprise, le procureur spécial Robert Mueller est sorti de son silence mercredi.
Il a rappelé qu’il n’avait pas rassemblé «de preuves» d'une entente entre Moscou et l'équipe du candidat Trump.
Mais il a aussi souligné qu'il ne pouvait pas exonérer le président des soupçons d'entrave à la justice.
Il a ajouté que si «un président ne peut être poursuivi pour une infraction», il existe « une procédure en dehors du système judiciaire pour mettre en accusation un président en exercice »;

DESTITUTION : LES DÉMOCRATES HÉSITENT
Dès la fin de l’allocution, Kamala Harris, candidate à la primaire démocrate pour la présidentielle de 2020, a réclamé l’ouverture d’une procédure d’ «impeachment » à l’encontre du président. D'autres prétendants à la Maison Blanche, comme Elizabeth Warren, Bernie Sanders ou Beto O'Rourke, lui ont emboîté le pas.
Une procédure qui pourrait être lancée par la Chambre des représentants, à majorité démocrate.
Elle est toutefois quasiment sûre d'échouer devant le Sénat, contrôlé par les républicains.
La chef de la Chambre, Nancy Pelosi, a expliqué qu’elle voulait être sûr d’avoir « un dossier en béton » pour que même les sénateurs républicains suivent.

LE TWEET QUI EN DIT TROP
C’est bien entendu sur twitter que Trump a réagi, avec un commentaire lourd de sens : « aujourd’hui la Russie a disparu parce que je n’avais rien à voir avec le fait que la Russie m’aide à être élu ».
Sous-entendant donc que la Russie l’avait aidé.
Avant de se reprendre quelques minutes plus tard sur CNN : « Non, la Russie n’a pas contribué à mon élection. Vous savez qui m’a élu. Je me suis fait élire. La Russie a aidé l’autre camp.»
Maladresse ? Ou stratégie pour pousser les démocrates à lancer la...
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