Morning du 19 février, THRILLER FINANCER

Mais l’avenir du Venezuela se joue aussi à Wall Street.
Derrière l’espoir de changement de régime, on assiste déjà à un formidable thriller sur la dette.
LA DETTE
Près de 200 milliards $.
Une dette qui est encore remboursée partiellement.
Mais le Venezuela est de fait en situation de cessation de paiement.
La dette est détenue par des pays comme la Chine et la Russie et par des fonds Américains.
Tous les grands noms de Wall Street:
Fidelity, Pimco, BlackRock, AllianceBernstein, T. Rowe Price and Goldman Sachs Asset Management.

LA NEGOCIATION
Se met en place.
Déjà directement avec Juan Guaido.
Pour les créanciers financiers, Maduro a déjà quitté le pays.
Chaque camp commencer à avancer ses pions.
A nommer ses partenaires, ses représentants.
Les plus grands cabinets d’avocats spécialisés et les banques d’affaires se positionnent.
Des négociations qui seront longues et tendues.

L’ENJEU
Pour le Venezuela : obtenir un abandon d’une partie de la dette, étaler le reste et revenir sur le marché.
Pour les créanciers : tourner la page Maduro et obtenir des assurances de remboursement.
Une partie de la dette venezuelienne ne vaut plus que 20% de sa valeur faciale.
Et le trading de la dette s'est totalement interrompue depuis que les Etats Unis en ont interdit la négociation le 4 Février.
Je vais suivre cela.
Je vous raconterai.
C’est passionnant.

LE METIER QU'IL FAUT FAIRE
Chaque année les chiffres tombent.
Et chaque année ils sont spectaculaires.
Les rémunérations des gérants de hedge funds, de fonds spéculatifs.
En espèces sonnantes et trébuchantes.

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