Il y a plus de dix ans maintenant, Nicolas Sarkozy promettait une France de propriétaires. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les taux bas sont passés par là. Divisés par 4 en 10 ans. Et dans ce contexte, acheter sa résidence principale se présente comme une évidence. Avoir « son propre toit » et ne pas « jeter l’argent par les fenêtres dans un loyer » sont les principaux arguments pour se lancer dans la pierre, toujours considérée comme une valeur refuge. Mais à quel prix ?

Morning du 23 août, Fait-il encore bon d’être propriétaire en France ?

Il y a plus de dix ans maintenant, Nicolas Sarkozy promettait une France de propriétaires. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les taux bas sont passés par là. Divisés par 4 en 10 ans. Et dans ce contexte, acheter sa résidence principale se présente comme une évidence. Avoir « son propre toit » et ne pas « jeter l’argent par les fenêtres dans un loyer » sont les principaux arguments pour se lancer dans la pierre, toujours considérée comme une valeur refuge. Mais à quel prix ?


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LA GROSSE VACHE A LAIT ?
L’immobilier a toujours été une source intarissable de rentrées fiscales pour l’Etat. Sur l’année passée, il a empoché 32,5 milliards d’euros contre 28,4 milliards l’année précédente, selon le rapport 2017 de la Commission des comptes du logement paru le mois dernier. 32,5 milliards d’euros mais nets des versements d’aides aux logements et autres subventions. En brut, elles se montent à… 74,4 milliards d’euros, soit une progression d’un peu plus de 5%. Les taux bas ont accéléré les projets d’acquisition de biens immobiliers, notamment dans le neuf où les programmes poussent comme des champignons. Et plus de transactions, signifie plus de droits de mutation, improprement et injustement appelés « frais de notaire ». Injustement, puisque qu’il s’agit essentiellement d'impôts, de taxes qui reviennent à l’Etat et aux collectivités locales pour 6% du prix. Le notaire est juste chargé de les recouvrer pour le compte de l'Etat.

UN MILLE-FEUILLE BIEN GARNI
Mais ce n’est que le début de la belle histoire avec votre bien immobilier. Acheter sa résidence principale ne se résume pas à financer le bien en lui-même. De nombreux frais annexes viennent en supplément. Et malheureusement pour vos finances, ils ne sont pas en option. Et une fois le bien acquis, il ne faut pas mettre de côté les charges de copropriété, la taxe foncière etc. C’est autant de dépenses qui ne faisaient pas partie de votre vocabulaire quand vous étiez locataire...Et la note grimpe encore plus si vous décidez de mettre votre bien en location mais aussi à la revente si plus-value il y a.

IMPÔT SUR LA FORTUNE IMPRODUCTIVE
Emmanuel Macron a une vision...
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