Un accord a été trouvé sur la dette grecque. Et c’est peut être, symboliquement, la fin officielle de la crise de l’euro que la Grèce avait provoquée.

Morning du 22 juin, La fin symbolique de la crise de l'euro

Un accord a été trouvé sur la dette grecque. Et c’est peut être, symboliquement, la fin officielle de la crise de l’euro que la Grèce avait provoquée.


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UN PACKAGE DE RÉAMÉNAGEMENT DE LA DETTE GRECQUE
Après des mois de négociations très tendues, les ministres des Finances de la zone euro sont parvenus hier à Luxembourg à un accord sur la dette grecque. Tout le monde s’accordait depuis longtemps à dire que la Grèce ne pourrait jamais s’en sortir avec la montagne de dettes qui la paralyse. Mais personne ne s’accordait sur les mesures à prendre. C’est finalement l’allongement de la maturité de la dette qui a été adopté. Un allongement sur 96.6 milliards d’euros de dettes de 10 ans. Auquel vient s’ajouter un moratoire de 10 ans sur les intérêts et l’amortissement de cette même dette.

PAS DE RÉDUCTION DE LA DETTE
Mais pas d’abandon d’une partie de la dette comme le souhaitait le FMI. Les Allemands y étaient totalement opposés. Pour l’instant, le montant de la dette grecque n’a pas été réduit. Mais les Européens vont faire un autre cadeau à la Grèce. Ils vont lui verser les 4 milliards d’euros de profits que la Banque centrale européenne a fait sur sa détention de dette grecque. Qui viendront s’ajouter aux 15 milliards d’euros de la dernière tranche d’aide qui sera versée cet été. La Grèce pourra donc, à la suite de ces mesures, revenir sur le marché et emprunter dans des conditions relativement favorables .

MAIS LA GRÈCE RESTE SOUS CONTRÔLE
Mais la Grèce reste sous contrôle. Un contrôle moins strict mais un contrôle tout de même. Pas question de la laisser refaire les erreurs du passé. Elle devra maintenir un excédent public primaire, c’est-à-dire hors paiements des intérêts sur la dette de 2.2%. Elle doit continuer à réformer, continuer son programme de privatisations et continuer à réduire la dépense publique.
C’est évidemment un tournant pour la Grèce et pour la zone euro. La crise grecque a failli faire exploser la zone euro et l’euro lui-même. Il a fallu près de 10 ans pour régler le problème grec mais à un coût phénoménale, plus de 300 milliards d'euros. Et sans aucune garantie d’un...
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