Vote aujourd’hui au Parlement Espagnol sur la motion de censure. Et sauf surprise de dernière minute le gouvernement de Mariano Rajoy devrait tomber. Et le patron du Parti Socialiste, Pedro Sanchez devrait prendre la tête d’un nouveau gouvernement.

Morning du 1 juin, ET MAINTENANT L'ESPAGNE

Vote aujourd’hui au Parlement Espagnol sur la motion de censure. Et sauf surprise de dernière minute le gouvernement de Mariano Rajoy devrait tomber. Et le patron du Parti Socialiste, Pedro Sanchez devrait prendre la tête d’un nouveau gouvernement.


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APRES L'ITALIE, L'ESPAGNE
Mais la coalition qui le porterait au pouvoir est très hétéroclite. Peu de chance donc que ce nouveau gouvernement ait la capacité d’agir. Et de nombreux partis politiques appellent déjà à des élections anticipées. Après la crise Italienne, nous voici face à une crise Espagnole. L’Europe du Sud fait à nouveau parler d’elle mais pour le pire.

L'ESPAGNE N'EST PAS L'ITALIE
On sent moins de nervosité pour la situation Espagnole que pour la situation Italienne
Les taux espagnols ont réagi hier avec un écart avec les taux allemands à 10 ans au plus haut depuis un an. Mais pas d’envolée similaire à la flambée qu’on a connue cette semaine sur les taux italiens. La bourse Espagnole elle a perdu 5.3% en une semaine. Mais il faut dire que la situation de l’Italie et celle de l’Espagne sont très différentes. La croissance tout d’abord est forte. Une des plus fortes d’Europe. 2.7% de prévision pour 2018. Le chômage baisse même s’il reste à un taux élevé. Et le budget a été voté la semaine dernière et devrait être respecté par les nouveaux gouvernements. Rappelons également que les principaux partis politiques Espagnols sont pro européens. Donc pas d’inquiètude réelle sur l’Espagne mais une inquiétude générale sur la zone euro avec deux membres en crise politique.

LE DILEMME DE LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE
Tout cela arrive à un moment où la Banque Centrale Européenne devait réduire son programme d’injections de liquidités sur le marché
Et hasard du calendrier. C’est aujourd’hui que le nouveau vice président de la BCE, Luis de Guindos, ancien ministre des Finances Espagnol entre en fonction. La BCE est confronté à un choix difficile. Elle est coincée entre les Allemands qui réclament une normalisation des taux d’intérêt à la hausse et la situation en Italie et maintenant en Espagne qui devrait l’obliger à maintenir sa politique accommodante....
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