La Réserve fédérale américaine a opté pour le statu quo à l’issue de sa réunion de politique monétaire. Elle a choisi de reprendre son souffle dans son programme de resserrement monétaire tout en signalant une inflation proche de son objectif de 2%. Ce qui laisse la porte ouverte à un nouveau tour de vis dès la prochaine réunion de juin.

Morning du 3 mai, Un petit tour en juin ?

La Réserve fédérale américaine a opté pour le statu quo à l’issue de sa réunion de politique monétaire. Elle a choisi de reprendre son souffle dans son programme de resserrement monétaire tout en signalant une inflation proche de son objectif de 2%. Ce qui laisse la porte ouverte à un nouveau tour de vis dès la prochaine réunion de juin.


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L’INFLATION BIEN CIBLÉE
C’est un fait, les prix sont bien repartis à la hausse aux États-Unis. L’indice PCE « core », l’indicateur préféré de la Fed pour surveiller l’augmentation des prix, a affiché une progression annuelle de 1,9% en mars, là aussi au plus haut depuis février 2017. Soit tout près de la cible des 2%.
La banque centrale dit dans son communiqué s’attendre désormais à ce que l’inflation annuelle s’établisse autour de l’objectif «symétrique» de 2% à moyen terme. Le terme « symétrique » n’est pas à prendre à la légère. La Fed dit à demi-mots qu’elle tolérera une inflation au-dessus de cette cible des 2%, tout en voulant ménager les marchés. Ces mêmes marchés qui sont bien obligés de reconnaître que la hausse graduelle des prix devrait faire partie du paysage pendant un bon bout de temps.

DEUX OU TROIS FOIS ?
Alors la Fed va-t-elle procéder à deux ou trois tours de vis supplémentaires en 2018 ? La décision sera conditionnée à l’évolution des salaires, des prix bien sûr et de la demande. Pour l’instant, la banque centrale américaine table sur deux relèvements de taux supplémentaires mais l’option d’une troisième hausse n’est plus à exclure. La réforme fiscale votée fin 2017 va relancer l’investissement des entreprises et les signaux notamment sur le front de l’emploi plaident pour un réveil de l’inflation. L’enquête ADP publiée hier, montre un rythme soutenu d’embauche, ce qui pourrait pousser les salaires à la hausse et donc les coûts.

LA GÉNÉROSITÉ D'APPLE
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