Les marchés émergents continuent à attirer les investisseurs. On aurait pu penser qu’avec une politique plus restrictive de la banque centrale Américaine et surtout ces menaces de guerre commerciale, les marchés émergents auraient été sous pression. Il n’en est rien. Tant les indices boursiers que les monnaies affichent des performances à faire pâlir les marchés développés.

Morning du 16 mars, LA RUEE SUR LES MARCHES EMERGENTS

Les marchés émergents continuent à attirer les investisseurs. On aurait pu penser qu’avec une politique plus restrictive de la banque centrale Américaine et surtout ces menaces de guerre commerciale, les marchés émergents auraient été sous pression. Il n’en est rien. Tant les indices boursiers que les monnaies affichent des performances à faire pâlir les marchés développés.


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CONTINUER A INVESTIR ?
Et l’argent continue à rentrer. Même le mini krach du mois dernier n’a eu que peu d’impact et les fonds spécialisés continuent à attirer les capitaux. Il faut dire que les principales banque américaines conseillent à leur client de continuer à investir sur les marchés émergents.

QUELS SONT LES ARGUMENTS ?
L’environnement économique mondial avec une révision à la hausse des taux de croissance, des taux d’inflation mieux contrôlés, une croissance des bénéfices des entreprises satisfaisante, des valorisations relativement basses sur une base historique. Pour ces grandes maisons, les marchés émergents ne seraient plus beaucoup plus risqués que les marchés développés. Rappelons tout de même qu’ils ont progressé de plus de 75% depuis le début de l’année 2016, 35% en 2017, du jamais vu depuis 2009. 3.1% rien que pour le mois qui vient de passer. Et la surperformance est déjà spectaculaire pour des pays comme le Brésil, la Turquie, l’Inde, l’ Afrique du Sud, ou encore l’Argentine dont la Bourse a monté de près de 80% en 2017 et de plus de 10% déjà en 2018.

ATTENTION AU CONSENSUS
Je n’aime pas les consensus. Et surtout je continue à penser qu’on ne devrait pas parler des marchés émergents comme d’un seul bloc tant les situations des pays sont différentes. Considérer les pays émergents comme une classe d’actifs monolithique est dangereux. Il faut être très sélectif surtout avec la progression qu’on a déjà connue. On remarque d’ailleurs que des grands marchés comme l’Inde ou la Chine font du surplace depuis le début de l’année. Alors non, tous les marchés émergents ne sont pas bons à acheter, oui certains sont encore des marchés très risqués. Il y a sûrement encore des opportunités mais il faut être ultra...
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