Le Brexit est il sorti des radars des marchés ? Pas tout à fait non. Depuis le début de l’année 2018, la bourse britannique sous performe la bourse européenne de près de 4%. Mais c’est vrai que les nouvelles concernant les Brexit ont peu ou pas d’impact sur les marchés en général en dehors des  marchés anglais . Et encore, même la livre sterling fait du surplace

Morning du 9 mars, BREXIT: LE TEMPS PRESSE

Le Brexit est il sorti des radars des marchés ? Pas tout à fait non. Depuis le début de l’année 2018, la bourse britannique sous performe la bourse européenne de près de 4%. Mais c’est vrai que les nouvelles concernant les Brexit ont peu ou pas d’impact sur les marchés en général en dehors des marchés anglais . Et encore, même la livre sterling fait du surplace


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LE FOG
Tout cela n’est pas très étonnant en fait. Nous sommes dans le fog le plus total. Rien n’avance. Tout semble complètement bloqué et à ce stade on ne voit pas comment on peut concilier des points de vue aussi opposés.

LE TEMPS PRESSE
On ne s’en aperçoit pas mais le temps passe. Vite. Très vite. Le référendum c’était le 23 Juin 2016, bientôt 2 ans. Le fameux Article 50 qui déclenchait officiellement le process de Brexit c’était le 29 Mars 2017. Il y a un an. Cela veut dire que le Brexit c’est dans un an. Le 29 Mars 2019. Un an. Et rappelons que Michel Barnier souhaitait un accord avec Octobre 2018. Et on n’a jamais semblé aussi loin d’un accord. Hier le secrétaire d’état en charge du Brexit a avoué que cette deadline ne serait pas respectée.

LA GRANDE BRETAGNE EN POSITION DE FAIBLESSE
On sent la Grande Bretagne en position de faiblesse. C’est le moins qu’on puisse dire. Theresa May a eu l’impression de faire un énorme effort la semaine passée en proposant des aménagements à l’Europe et en faisant des concessions. Elle s’est d’ailleurs mise une fois de plus à dos les euro sceptiques de son parti. Pour rien apparemment puisque l’Europe l’a renvoyée dans ses buts en lui expliquant qu’on ne pouvait pas espérer quitter l’Union Européenne et avoir en même temps un accès privilégié au marché Européen. Evidemment nous sommes en pleine négociation et il faudra bien parvenir à un accord. L’Europe a besoin du commerce britannique, la Grande Bretagne a besoin d’un libre accès pour la City. Mais le compteur tourne et je suis frappé de voir à quel point rien n’avance. On n’est pas plus avancés qu’au moment du référendum et il ne reste plus qu’un an. Normal donc que les marchés optent pour le statu quo et ne veuillent pas s’emballer. Wait and...
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