A quelques jours des élections italiennes, toujours aucune réaction des marchés.

Morning du 28 février, LES ELECTIONS ITALIENNES

A quelques jours des élections italiennes, toujours aucune réaction des marchés.


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Ce qui se passe sur l’Italie est très surprenant. Très surprenant. Certes on sait que les investisseurs se sont tellement plantés avec Trump et le Brexit qu’ils ne veulent plus paniquer en cas de mauvaise nouvelle électorale mais quand même.
PAS DE MAJORITE, PAS DE GOUVERNEMENT
La situation politique, selon les sondages, est totalement confuse. Aucun parti ne semble pouvoir avoir de majorité et le pays pourra entrer dans une longue période de tractations avec des personnages comme Berlusconi comme roi ou faiseur de rois,ce qui est peu rassurant pour les marchés. Sans mentionner les discours populistes sur l'Italexit.

L'ITALIE MAILLON FAIBLE ?
Apparemment non. C’était pourtant son statut il y a encore quelques mois. Mais si on regarde la performance des marchés italiens, c’est même tout le contraire. En 2017 les marchés italiens surperformaient déjà les marchés européens de plus de 7%. Depuis le début de l’année cette surperformance s’accentue avec déjà près de 5% d’avance. Les investisseurs jouent le comeback économique de l’Italie, l’amélioration des indicateurs et la meilleure profitabilité des groupes italiens. La performance du pays n’est pas spectaculaire mais elle est nettement meilleure avec des prévisions de croissance supérieure à 1.5%.

DEMAIN ON RASE GRATIS
Même les promesses des candidats ne font pas peur.
Et pourtant on assiste à une véritable surenchère. Chaque candidat y va de ses cadeaux fiscaux, des cadeaux fiscaux dont, évidemment, on n’a pas le moindre début d’idée de financement surtout avec les niveaux de déficit et de dettes. Qu’importe. On verra bien. Mais le plus étonnant c’est que les taux italiens ne dérapent même pas vraiment. C’est vrai que la BCE achète toujours de la dette italienne mais on aurait pu avoir tout de même un dérapage des taux italiens. L’écart entre les taux allemands et les taux italiens s’est même payé le luxe de se resserrer, signe d’une grande quiétude. Non. Les marchés ne veulent plus s’agiter sur les évènements géo politiques. C’est surprenant mais finalement assez logique.

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