L’agitation continue sur le marché des changes. La guerre des changes aura bien lieu. Elle a commencé. Et elle continuera. Malgré la déclaration de Trump hier à Davos sur le fait qu’on avait mal compris son secrétaire du Trésor et que les Etats Unis voulait un dollar plus fort. Personne ne l’a cru évidemment.

Morning du 26 janvier, LA GUERRE DES CHANGES FAIT RAGE

L’agitation continue sur le marché des changes. La guerre des changes aura bien lieu. Elle a commencé. Et elle continuera. Malgré la déclaration de Trump hier à Davos sur le fait qu’on avait mal compris son secrétaire du Trésor et que les Etats Unis voulait un dollar plus fort. Personne ne l’a cru évidemment.


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DRAGHI RIPOSTE, VERBALEMENT
On sait que les Etats Unis sont partis en croisade pour la compétitivité et qu’ils feront tout ce qui est possible pour favoriser les entreprises Américaines. Draghi a déjà répliqué. Verbalement seulement. En disant qu’il serait vigilant sur la progression de l’euro. Personne ne l’a cru non plus puisque la BCE n’a pas vraiment de moyen de lutter contre la hausse de l’euro et la baisse du dollar. Après toutes ces déclarations d’hier, le dollar a légèrement rebondi, très légèrement seulement.

LA GRANDE BRETAGNE SATISFAITE DE LA GUERRE DES CHANGES
Il n’y a qu’un pays où on semble satisfait de cette guerre des changes. C’est la Grande Bretagne. Il est de bon ton pour une banque centrale de se plaindre de l’appréciation de sa monnaie, comme Draghi hier. Mais le patron de la Banque d’Angleterre hier lui s’est déclaré satisfait de la baisse du dollar au profit de la livre sterling. La livre sterling s’est envolée depuis quelques mois, avec une accélération depuis le début d’année, et on se rapproche des niveaux pré réferendum. Un sacré retournement de tendance. Il y a bien sûr l’effet baisse du dollar mais pas seulement. La livre sterling bénéficie d’un changement sensible de perception de la situation de la Grande Bretagne. Avec l’avancée des négociations et la possibilité d’un deal plutôt soft que hard et enfin avec le fait que le ralentissement de l’économie Britannique soit moins brutal que prévu.

HAUSSE DE LA MONNAIE, BAISSE DE L'INFLATION
Pourquoi la banque Centrale Anglaise peut elle être satisfaite de la remontée de sa monnaie? Un des gros problèmes de la Grande Bretagne c’est l’inflation. L’inflation qui a rebondi et entamé le pouvoir d’achat des Britanniques. Une inflation qui a rebondi du fait de l’effondrement de la livre sterling post brexit. Avec la remontée...
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