C'est parti pour le traditionnel bal de publications des rendements des fonds en euros des contrats d'assurance-vie. Cela fait maintenant plusieurs années qu'on s'est habitué à voir systématiquement une baisse du rendement moyen, année après année. Et, vues les premières publications d'assureurs, cette année ne devrait pas modifier cette routine. Alors faut-il conserver son fonds en euros ?

Placements, Le bal des rendements 2017 des assurances-vie débute... avec une poursuite de l'érosion

C'est parti pour le traditionnel bal de publications des rendements des fonds en euros des contrats d'assurance-vie. Cela fait maintenant plusieurs années qu'on s'est habitué à voir systématiquement une baisse du rendement moyen, année après année. Et, vues les premières publications d'assureurs, cette année ne devrait pas modifier cette routine. Alors faut-il conserver son fonds en euros ?


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Baisses mutuelles



Cette année, les assureurs ne se bousculent pas pour communiquer sur les performances de leurs fonds en euros. Ils traînent plutôt des pieds et on se doute fortement la raison de cette allure d'escargot. Sans surprise, les rendements prennent la pente descendante et font apparaître le plus souvent une baisse comprise entre 0,20 et 0,50 point de pourcentage. ... Après un rendement moyen sous les 2% en 2016, la moyenne pour 2017 devrait en effet s'approcher des 1,5%*. Voire beaucoup moins pour certaines assurances-vie distribuées par les réseaux bancaires...

Apicil, l'assureur du contrat MonFinancier Frontière Efficiente a publié un rendement 2017 pour son fonds en euros de 2,10%*, contre 2,20%* en 2016. Une baisse limitée quand on la met en perspective avec d'autres contrats qui subissent un repli de leur rendement beaucoup plus marqué.

Comme souvent, les mutuelles sont les premiers assureurs à publier leurs rendements pour 2017. Le rendement du fonds euros de MMA Vie est amputé d'un demi-point et passe de 2,01% en 2016 à 1,51% pour l'année 2017.

D’autres s'approchent de la barre des 1%* comme pour La Macif qui maintient sa rémunération à 1,20%* sur le fonds euros de Multi Vie et Livret Vie.

D'autres limitent (un peu) la casse à l'image du contrat Multéo de la GMF. Il voit certes sa rémunération céder 0,40% mais reste sur les 2%, à 2,10%* au titre de l'année 2017.

De nombreux assureurs n'ont pas encore publié, notamment les groupes bancaires, et leurs filiales Internet. On risque de voir d'autres dégringolades mais aussi, espérons-le, quelques bonnes surprises. Le fonds euros Suravenir opportunités** par exemple, avait été l'un des meilleurs fonds de 2016 avec une performance de 3,10%* et on peut espérer qu'il parvienne à limiter la casse et maintenir un rendement satisfaisant pour 2017.

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*Taux net de frais annuels de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

**Pour accéder au fonds en euros Suravenir Opportunités, chaque versement doit comporter au minimum 30 % en Unités de Compte, lesquelles présentent un risque de perte en capital.



Pourquoi les rendements baissent-ils ?



La réponse est en fait assez simple : Les fonds en euros sont composés majoritairement d'obligations d’États, France et Allemagne notamment, de très long terme. Certaines obligations achetées il y a 10 ans ou plus rapportent encore 4-5 % par an, voire plus. Mais chaque année, l'assureur est obligé d'acheter de nouvelles obligations, pour faire face à la demande en constante progression des épargnants en assurance-vie, mais aussi parce que leurs vieilles obligations arrivent à échéance. Or, depuis 2007, les taux n'ont fait que baisser pour arriver à des niveaux ridiculement bas (le 10 ans allemand est à 0,60%). Or, quand on remplace une obligation qui rapportait 4,5% par une obligation qui rapporte 0,75%, l'effet sur le rendement global se fait forcément ressentir.

Par ailleurs, la baisse particulièrement marquée que l'on devrait avoir pour 2017 peut s'expliquer aussi par les évolutions réglementaires. Depuis le 1er Janvier 2016, la réforme réglementaire européenne Solvabilité II s'applique sur les sociétés d'assurances. Cette directive a renforcé les règles « prudentielles » auxquelles sont soumis les assureurs, qui ont notamment dû renforcer leurs fonds propres, aux dépens de la performance des fonds en euros. Même si les taux des obligations d’États sont en phase de remontée, ils resteraient bas et ne permettraient pas de compenser le rendement des vieilles obligations qui arrivent à échéance. Par ailleurs, la loi Sapin II votée en 2016 a donné au Haut conseil de stabilité financières (HSCF) le pouvoir d'imposer aux assureurs un nouveau renforcement de leurs réserves.

Même si les meilleurs fonds euros devraient publier pour 2017 des rendements supérieurs à 2,50%*, voire 3 %, des niveaux bien plus élevés que le livret A et autres livrets d'épargne, un épargnant qui veut maintenir la performance de son contrat au-dessus des 5% annuels, voire plus, va devoir trouver des alternatives au fonds en euros : Elles sont nombreuses, et correspondent à divers profils de risques.

Ne manquez pas notre soirée consacrée aux « fonds euros et alternatives à la baisse des rendements », le 1er février à notre agence parisienne (8ème) : Venez assister à une présentation sur le palmarès des fonds euros et les alternatives face à la baisse des rendements, et bénéficiez d'un rendez-vous privé avec un conseiller en gestion de patrimoine.

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Mettre un peu d'unités de compte dans son portefeuille



Lorsque les fonds euros, garantis en capital, rapportaient 5% sur un an, la majorité des épargnants s'en contentaient largement et investissaient en majorité dans cet actif. Certes d'autres supports permettent d'espérer des rendements plus importants, mais ils sont plus risqués.

Aujourd'hui alors que le rendement de nombreux fonds euros va passer sous les 2 %, l'équation est différente. Et de nombreux investisseurs décident d'accepter une part de risque, plus ou moins limitée, pour essayer de maintenir la performance de leur assurance-vie à un niveau satisfaisant.

La plupart des contrats d'assurance-vie sont dits « multisupports », c'est à dire qu'ils proposent aux assurés d'investir au sein de leur contrat non seulement dans le fonds en euros, mais aussi, s'ils le souhaitent, sur d'autres supports, appelés unités de compte. Il s'agit principalement d'OPCVM, c'est à dire de fonds de sociétés de gestion (Filiales de banques type Amundi ou maisons indépendantes telle que Carmignac) qui investissent sur les marchés financiers.

La plupart des sociétés de gestion détiennent plusieurs fonds d'investissement correspondant chacun à un type de placement. On retrouve donc, dans la plupart des sociétés de gestion, plusieurs OPCVM qui vont être uniquement investis en actions, classifiés selon leur univers d'investissement (France, Europe, Asie, Monde…), mais aussi des fonds investis en obligations ou en produits de taux. Il y a également des fonds qui investissent indifféremment sur différents actifs en fonction des opportunités.


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Les fonds diversifiés : Une bonne alternative?



Les fonds diversifiés recouvrent plusieurs catégories. Ils poursuivent un objectif commun : protéger*** l'épargne du souscripteur, en tentant, en même temps, de capturer une partie du potentiel de hausse des marchés. Leur portefeuille est constitué d'un mélange d'actions, d'obligations, de cash, de fonds monétaires ou d'autres fonds...

Ils peuvent réagir à la conjoncture en modifiant la répartition de leurs avoirs, sans être totalement exposés à un marché en particulier. Par exemple, quand le gérant estime que la bourse va monter, il va augmenter la poche actions.

Parmi les fonds diversifiés, on trouve plusieurs catégories :

* Les fonds d'allocation prudente privilégient la sécurité du capital pour les porteurs de parts. Ils sont constitués d’environ 70 à 75% minimum d’obligations. Les 25% restants sont investis dans des titres financiers plus risqués comme les actions

* Les fonds d'allocation équilibrée contiennent une proportion plus importante d'actions (environ 50%)

* Les fonds d'allocation agressive sont clairement orientés actions. Leur but est de capter une partie de la hausse des actions. Ils sont constitués d'environ 70 à 75% d'actions.

* Les fonds d'allocation flexible bénéficient d’une très grande latitude de gestion. Pour la plupart d’entre eux, leur exposition aux actions peut varier de 0% à 100%. En fonction des anticipations du gérant il pourra plus ou moins s'exposer aux actions (ou à une autre classe d'actifs)

* Les fonds «alternatifs» utilisent des stratégies «sophistiquées», avec notamment l'usage de produits dérivés, pour offrir une «performance absolue», régulière et décorrélée des indices.

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Comment choisir ses fonds patrimoniaux?



Le site de recherche et de classement d'OPCVM Morningstar recense plus de 4000 fonds «diversifiés», avec des performances bien différentes. Sur 1 an par exemple, les performances vont de + 35% à – 40%. Alors, sur quels critères devez-vous baser votre sélection?

- Le rendement

L'objectif d'un bon fonds patrimonial est d'offrir, sur le long terme, une performance régulière***. Au sein d'une allocation d'actifs suffisamment équilibrée, il va venir offrir une alternative crédible aux fonds en euros et autres placements monétaires dont les rendements baissent chaque année, et un bon complément aux SCPI, obligations et autres placements qui offrent des rendements réguliers. Les performances passées d'un fonds, même si elles ne garantissent pas les performances futures, sont un bon critère pour juger de la qualité d'un fonds. Sur 5 ans, un fonds diversifié qui ne dépasse pas les 3% annuel de rendement ne peut pas être une bonne alternative et un bon complément aux placements monétaires, fonds en euros, ou encore aux SCPI.

- Le risque

Généralement, plus le fonds va offrir une performance élevée, plus il sera risqué. Un investisseur qui se positionne sur un fonds diversifié sera certes prêt à accepter une partie de risque, mais celle-ci sera limitée : Limitée en valeur absolue (des fonds qui perdent -15% sur une année peuvent difficilement être qualifiés de «patrimoniaux») mais aussi par rapport à la performance (on acceptera plus facilement une baisse de 5% pour un fonds qui a offert 10% de performance par an que pour un fonds qui a offert 4% de performance par an). Deux indicateurs à regarder pour juger le risque : La volatilité et le «maximum drawdown» (évalue la perte maximale enregistrée par un portefeuille sur une période donnée, si on avait acheté au plus haut et vendu au plus bas)

- La diversification

L'un des principaux objectifs des fonds patrimoniaux est d'offrir une performance décorrélée des indices boursiers et autres actifs. La diversification est donc un critère important : Un fonds investi à 70% sur une classe d'actifs aura du mal à être décorrélé de cette classe d'actifs.


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Communication non contractuelle à caractère publicitaire

*Taux net de frais annuels de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

**Pour accéder au fonds en euros Suravenir Opportunités, chaque versement doit comporter au minimum 30 % en Unités de Compte, lesquelles présentent un risque de perte en capital.

*** Les investissements en unités de compte présentent un risque de perte en capital, doivent s’envisager dans une optique long terme et porter sur une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

MonFinancier Retraite Vie est un contrat individuel d'assurance vie assuré par SURAVENIR, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital entièrement libéré de 440 000 000 euros. Société mixte régie par le Code des Assurances / Siren 330 033 127 RCS Brest. Siège social : 232 rue Général Paulet - BP 103 - 29802 Brest Cedex 9.
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