L'échec des négociations pour former un gouvernement, est, avec une journée de recul, une surprise et un choc. Une surprise car dans le pays du consensus ne pas parvenir à se mettre d’accord alors qu’on a des intérêts communs, c’est rare, très rare

Morning du 21 novembre, ALLEMAGNE: LE JOUR D'APRES

L'échec des négociations pour former un gouvernement, est, avec une journée de recul, une surprise et un choc. Une surprise car dans le pays du consensus ne pas parvenir à se mettre d’accord alors qu’on a des intérêts communs, c’est rare, très rare


Source :

UNE SECOUSSE POUR L'EUROPE
Un choc parce que l’Allemagne, après la victoire, certes un peu plus étroite que prévue, d’Angela Merkel pour un 4 ème mandat est dans une vraie crise politique alors qu’on pensait que nous êtions tranquilles pour plusieurs années, tranquilles pour l’Allemagne bien sûr mais tranquilles pour l’Europe et pour l’axe Franco Allemand. Et cet axe vient de subir une secousse inattendue dont les conséquences pourraient être durables.

LES MARCHES NE SONT PAS INQUIETS
Après un temps d’hésitation, les marchés ont fini par remonter et je trouve cela absolument fascinant. L’inattendu se produit. Et les marchés ne baissent pas, non, mais ils montent même le DAX qui se paie le luxe de progresser significativement. Tout peut s’expliquer a posteriori mais c’est tout de même surprenant. On peut imaginer que les investisseurs croient encore à une issue positive pour Angela Merkel soit avec un succès de négociations qui peuvent reprendre comme le souhaite le président qui a été consulté hier, soit avec un accord pour un gouvernement minoritaire ou encore avec des élections anticipées qu’elle accepterait de mener pour son parti

L'ECONOMIE OU LA POLITIQUE?
Est-ce que les marchés ne nous ont pas dit hier que l’économie primait sur le politique ? Sûrement aussi. Les nouvelles sur l’économie Allemande sont excellentes et on ne voit pas de scénario où une crise politique ferait dérailler la croissance. On ne le voit pas ce scénario mais ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas. Et puis il y a aussi le fait que les investisseurs ont décidé de ne plus réagir à chaud après une nouvelle politique, comme après l’élection de Trump ou le referendum du Brexit. Et enfin nous sommes toujours sous anésthésie générale des banques centrales. Les investisseurs se disent que finalement une mauvaise nouvelle politique poussera la BCE à garder une politique encore plus laxiste. Si le...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2017 MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières