On se croirait en Chine. Le prince héritier Mohammed Ben Salmane se débarrasse d'une partie de la "vieille garde" en invoquant la lutte contre la corruption. Une vague d'arrestations a eu lieu ce week end et elle touche des hommes d'affaires mais également des princes, des ministres et des anciens ministres.

Morning du 6 novembre, Arabie Saoudite, La purge

On se croirait en Chine. Le prince héritier Mohammed Ben Salmane se débarrasse d'une partie de la "vieille garde" en invoquant la lutte contre la corruption. Une vague d'arrestations a eu lieu ce week end et elle touche des hommes d'affaires mais également des princes, des ministres et des anciens ministres.


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LE PRETEXTE DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
Le prince héritier avait déclaré cette année que "toute personne impliquée dans la corruption serait poursuivie qu'elle soit ministre ou prince". Il a mis ses menaces à exécution. L'occasion d'assoir son pouvoir et d'accélérer la transition. Le voilà à la tête d'une commission anti corruption qui lui donne de fait tous les pouvoirs. Le Prince Alwaleed, bien connu des milieux internationaux du fait de ses investissements dans Citigroup, Twitter et de nombreuses multinationales fait partie des personnalités arrêtées.

DEUX ANECDOTES
On est en Arabie Saoudite tout de même: les personnes arrêtées seraient selon le FT pour l'instant détenues au Ritz Carlton de Ryadh et c'est l'aéroport privé et non pas le grand aéroport de Ryadh qui a été fermé car toutes les personnes visées auraient pu tenter de fuir en jets (...)

JAY POWELL (SUITE ET PAS FIN)
Toujours beaucoup de débats autour de la politique du futur patron de la Banque Centrale Américaine. Et ce sujet va agiter Wall Street pendant encore quelques semaines, voire quelques mois. Surtout à la lumière des chiffres économiques comme les chiffres de l’emploi de vendredi. Pour l’instant le consensus c’est que Jay Powell ne fera pas de vagues, qu’il mènera la même politique que Janet Yellen, une politique équilibrée, ni trop restrictive, ni trop laxiste, tellement semblable à celle de Yellen qu’on se demande même pourquoi Trump a refusé, ce qui n’était pas arrivé depuis 1935, un second terme à un président en place.

MEME POLITIQUE MAIS NOUVEAU CONTEXTE
Le problème c’est que même si Powell a une volonté de continuité, les circonstances pourraient l’amener à agir différemment.
La croissance économique. Si elle ne ralentit pas. Et surtout l’emploi. Ou plutôt le plein emploi. A 4.1% on a dépassé depuis longtemps la ligne normale de...
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