Il y a 30 ans, jour pour jour, le Dow Jones s’effondrait. Le Lundi 19 Octobre 1987, le black Monday.

Morning du 18 octobre, 1987-2017: 30 ans après

Il y a 30 ans, jour pour jour, le Dow Jones s’effondrait. Le Lundi 19 Octobre 1987, le black Monday.


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LE KRACH
La baisse avait commencé vendredi avec une chute de plus de 4%. Et pendant le week-end, la tension est montée d’un cran provoquant une véritable panique lors de l’ouverture de la Bourse le lundi. Une baisse de plus de 22% en une seule journée. Du jamais vu. Toutes les places financières ont été emportées dans la tourmente avec par exemple la perte de près de 50% de sa valeur de la Bourse de Hong Kong qui a été maintenue fermée pendant quelques jours. Ce krach n’a pas entraîné de crise économique comme on avait pu le craindre à l’époque. Deux ans après le krach de 87, le Dow Jones avait récupéré l’intégralité de ses pertes.

LES CAUSES DU KRACH ?
Un ensemble de facteurs mais surtout une surévaluation manifeste du marché et une vraie bulle spéculative. Rappelons qu’à l’époque l’économie va bien, tellement bien que les taux, poussés par une hausse du pétrole, commencent à flamber. D’autre part, les nouvelles concernant le déficit commercial américain sont désastreuses. Et en plus les banques centrales américaines et allemandes sont en total désaccord. Tout cela dans un contexte de fébrilité depuis le mois d’août, mois du record boursier. Les investisseurs, et beaucoup de particuliers, achètent uniquement parce que ça monte sans se soucier de la surévaluation des marchés. Et les ordinateurs commencent à apparaître dans le monde du trading et amplifient les mouvements.

1987-2017: DES SIMILITUDES ?
Oui. Et non. Oui parce que le marché est cher. Oui parce qu’on est dans une période économique favorable. Oui parce que beaucoup de gérants que je croise achètent des actions parce que les marchés montent et qu’ils ne veulent pas louper le train même s’ils craignent le déraillement un jour. Oui parce que le trading "automatique" est extrêmement développé aujourd'hui. Et non parce qu’il y a un élément essentiel. Les banques centrales. Ce sont les taux historiquement bas, à des niveaux aberrants par rapport à la croissance, qui alimentent la hausse et chacun sait qu’en cas de chute de la bourse, les banques...
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