La monnaie britannique continue à rebondir. Intéressante coïncidence. Alors qu’on fête le 25ème anniversaire du Black Wednesday, le jour où la livre sterling est sortie du Système Monétaire Européen après les attaques du gérant de fonds spéculatif George Soros, on assiste à une renaissance de la devise britannique.

Morning du 18 septembre, Grande-Bretagne, 25 ans après

La monnaie britannique continue à rebondir. Intéressante coïncidence. Alors qu’on fête le 25ème anniversaire du Black Wednesday, le jour où la livre sterling est sortie du Système Monétaire Européen après les attaques du gérant de fonds spéculatif George Soros, on assiste à une renaissance de la devise britannique.


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LA LIVRE STERLING AU PLUS HAUT DEPUIS UN AN
Une renaissance inattendue après la chute brutale qui a suivi le referendum sur le Brexit. Une chute de plus de 20%. La semaine dernière la livre sterling a rebondi de plus de 3% contre le dollar et de plus de 4% contre l’euro. Le niveau le plus haut depuis un an. Et peu de prévisionnistes avait anticipé le mouvement

ANTICIPATIONS DE HAUSSE DES TAUX
Est-ce le signe d’un espoir sur l’issue du Brexit ? Non. Les perspectives de l’impact du Brexit sur la Grande-Bretagne restent toujours aussi sombres. C’est un rebond uniquement lié aux perspectives de hausse des taux d’intérêt. Confronté à une accélération de l’inflation en août à 2.9%, largement au-dessus du taux idéal des 2% d’inflation souhaité par les banques centrales, le patron de la Banque d’Angleterre a été clair : il ne tolérera pas de dérapage de l’inflation et il s’apprêterait donc à relever les taux d’intérêt dès le mois de novembre. D’où la hausse de la livre sterling.

UN CHOIX SHAKESPEARIEN
C'est un peu étonnant de remonter les taux d’intérêt alors que la croissance britannique commence à souffrir de l’impact du Brexit. C’est d'ailleurs tout le problème de la Banque d’Angleterre. Elle est confrontée à un ralentissement de la croissance et de l’autre côté elle fait face à une accélération de l’inflation, en partie liée à la baisse de la livre britannique. Et elle doit choisir. Soit elle monte les taux pour combattre l’inflation mais risque de peser encore plus sur la croissance. Soit elle ne fait rien, mais l’inflation continuera à déraper et entamer le pouvoir d’achat des Britanniques. Un vrai dilemme. 25 ans après sa première sortie d’un mécanisme européen, voici la Grande-Bretagne confrontée à un nouveau choix cornélien ou plutôt shakespearien.

DEPUIS LE TEMPS QU'ON LE...
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