Le semestre qui commence sur les marchés sera celui des banques centrales.Le premier semestre a été en grande partie drivé par la politique de Trump au Brexit en passant par les élections en Europe...

Morning du 3 juillet, Focus sur les banques centrales au deuxième semestre

Le semestre qui commence sur les marchés sera celui des banques centrales.Le premier semestre a été en grande partie drivé par la politique de Trump au Brexit en passant par les élections en Europe...


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DE LA POLITIQUE AUX BANQUES CENTRALES
Ces facteurs vont rester essentiels au deuxième semestre puisqu’on voit que Trump fait toujours des siennes, que les négociations sur le Brexit vont s’enfoncer dans la complexité et que des élections comme en Allemagne en septembre auront toujours un impact mais on sent que la préoccupation des marchés c’est le changement de politique des banques centrales. L’économie mondiale va mieux et ne justifie plus des taux à zéro et des quantitative easing aussi généreux.

LE CHANGEMENT DE CAP
Et les banques centrales ont commencé à infléchir leurs politiques. Aux États-Unis, le cycle de hausse a largement commencé. On a eu deux hausses sur l’année et la question sera de savoir si on en aura une troisième voire plus. Tout dépendra bien sûr de l’évolution de l’économie. Mais c’est sur la BCE et la banque d’Angleterre que va se focaliser l’attention l’ attention. On a déjà vu la semaine dernière que la moindre déclaration, et ces déclarations sont souvent contradictoires, provoquait des fluctuations significatives, sur les changes et sur le marché des taux.

APRÈS LA HAUSSE DES INDICES ET LA BAISSE DU DOLLAR
Sur les indices boursiers aussi. Même si le premier semestre s’achève sur une performance remarquable des indices boursiers, avec 26 des 30 marchés principaux en hausse, un score qu’on n’avait pas vu depuis 2009. On ne compte pas les marchés qui ont affiché une progression à 2 chiffres. Mais les banques centrales vont imprimer leur marque sur le dollar, un dollar qui contre toute attente, et notamment malgré les hausses des taux a tout de même perdu 5.6% sur le semestre. Du jamais vu depuis 2011. Sur l’euro bien sûr qui a pris tous les traders à contre pied. Et toutes les autres monnaies concernées. On va, plus encore que d’habitude, décortiquer tous les discours ou petits phrases des banquiers centraux. C’est de là que viendra probablement une bonne partie de la volatilité des marchés au...
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