Nous sommes à un point critique. Si un krach est défini par une baisse de plus de 20%, les actions de banques Européennes y sont presque puisqu’elles ont baissé de 20% depuis le début de l’année. C’est mauvais. Et particulièrement mauvais en Europe puisque les banques Américaines elle n’ont baissé que de 5%.

Morning du 19 Mai, SALE TEMPS POUR LES BANQUES EUROPEENNES

Nous sommes à un point critique. Si un krach est défini par une baisse de plus de 20%, les actions de banques Européennes y sont presque puisqu’elles ont baissé de 20% depuis le début de l’année. C’est mauvais. Et particulièrement mauvais en Europe puisque les banques Américaines elle n’ont baissé que de 5%.


Source :

LOSE-LOSE
La raison la plus évidente est connue et débattue quotidiennement. Les taux bas ou négatifs ont un impact dévastateur sur les marges. Et, c’est ce qu’il est le plus ennuyeux, ces taux bas ne stimulent même pas la demande de crédit des entreprises. C’est un lose-lose.
Les conditions de marchés pèsent aussi sur les banques.
Ce début d’année est une cata. On a eu une grosse baisse des marchés en début d’année. Et depuis une remontée sans grande conviction avec des mouvements erratiques, imprévisibles sur les indices boursiers mais aussi sur le marchés des changes. Du coup, les revenus de trading sont sous pression et les opérations financières comme les introductions en Bourse se sont raréfiées. On parle tout de même d’une chute cette année de plus de 10% des revenus des départements de banques d’affaires.

LES BANQUES BRIDEES
Et les régulateurs sont aussi mis en cause. C’est la troisième raison de cette année gris foncé pour les banques. Conséquence de la crise, les banques ont été soumises à des réglementations très contraignantes. On ne peut pas s’en plaindre. N’oublions pas que les banques ont planté la croissance économique mondiale en de 2008 à 2010 et qu’elles sont capables du pire quand on leur lâche la bride. Mais qui dit plus de contraintes, dit plus de coûts, moins de risques et donc moins de bénéfices. Rajoutez à cela la concurrence grandissante des gros leaders technlogiques et des groupes de telecoms dans le domaine des services bancaires et vous comprendrez pourquoi à part le fait que vous toucherez un salaire totalement immérité, le job de patron de banque européenne n’est pas la planque espérée en 2016.

Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2016 MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières