Le comeback de l’année c’est l’Amérique du Sud

Morning du 21 Avril, LE COMEBACK DE L'ANNEE

Le comeback de l’année c’est l’Amérique du Sud


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Surprise! L’Amérique du Sud, à l’image des autres marchés émergents, était au tapis en ce début d’année 2016. Mais si vous aviez investi au Brésil,vous auriez gagné 40% en moins de 4 mois.25% sur la Bourse et 15% sur le real.Une performance qui contraste avec une situation économique désastreuse, une combinaison létale de décroissance et d’inflation.
CHANGEMENT POLITIQUE
Mais comme vous le savez les marchés anticipent. Et ils anticipent le départ de Dilma Rousseff et son remplacement par un vice président pro business.
Même euphorie du côté de l’Argentine
Retour en fanfare de l’Argentine sur les marchés financiers après 15 ans d’absence avec un emprunt de 16.5 milliards de dollars. Mais une demande de 70 milliards de dollars. Tous les investisseurs en voulaient de l’emprunt d’état Argentin. L’emprunt d’un pays qui a tout de même été en défaut 8 fois dans son histoire moderne. Mais les marchés ont la mémoire courte, ils ne sont pas rancuniers mais surtout ils ne peuvent pas résister à l’appât d’un rendement de 7.5% à 10 ans dans un monde de taux d’intérêt zéros ou négatifs.

UNE EUPHORIE RATIONNELLE ET IRRATIONNELLE
Tout cela est il bien raisonnable ?
En partie oui. Il y a un vrai basculement en Amérique du Sud avec l’éjection de leaders populistes qui ont mené leurs pays dans un chaos économique total. Le prochain espoir des investisseurs c’est le Venezuela qui finira par se débarrasser d’un leader dangereux tant la situation économique y est dramatique. Mais la route vers un retour à une croissance saine est longue. Et complexe. Les problèmes structurels de l’Argentine, et ceux encore plus difficiles du Brésil, ne seront pas résolus en quelques semaines juste par un changement de président. Il y aura donc des hauts et des bas. Mais pour l’instant les marchés ne veulent entendre que les bonnes nouvelles sud américaines.

LA GUERRE DES COQS
Pas un jour ne passe dans notre gouvernement sans une prise de bec entre Valls et Macron. Hier c'était sur l'ISF. Macron a évoqué sa possible suppression, Valls a déclaré que sa suppression serait une faute....
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