La campagne du referendum sur les Brexit bat son plein. Avec une situation étonnante. A 2 mois du référendum, les instituts de sondage donnent un score à 50/50. On se demande s’ils n’ont pas tellement peur de se planter qu’ils ne veulent prendre aucun risque. Mais c’est le même son de cloche pour les paris chez les bookmakers. L'incertitude est totale.

Morning du 19 Avril, INCERTITUDE TOTALE SUR LE BREXIT

La campagne du referendum sur les Brexit bat son plein. Avec une situation étonnante. A 2 mois du référendum, les instituts de sondage donnent un score à 50/50. On se demande s’ils n’ont pas tellement peur de se planter qu’ils ne veulent prendre aucun risque. Mais c’est le même son de cloche pour les paris chez les bookmakers. L'incertitude est totale.


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LES MENACES FINANCIERES
Les opposants au Brexit mené par un David Cameron affaibli n’ont plus qu’une carte en mains et il la joue à fond : c’est la carte de la menace financière. Pas la menace d’une crise financière vaguement théorique mais l’estimation du coût du Brexit pour chaque ménage Britannique.
Hier le chancelier de l’échiquier George Osborne a présenté un rapport de 200 pages dans lequel différents scénarios post Brexit ont été chiffrés. Sans surprise, quel que soit le scénario, c’est la catastrophe. Le Brexit provoquerait un effondrement du commerce britannique et une chute de 36 milliards de livres sterlings dans les finances publiques. Equivalent à une hausse de 8% de l’impôt sur le revenu des ménages britanniques.

MEME PAS PEUR
La menace est là. Si vous votez pour le Brexit, vous risquez de perdre votre job et vous devrez payer de votre poche pour compenser l’impact. Le gouvernement n’a plus que cet argument pour tenter de renverser la situation.
L’opposition dénonce évidemment ce rapport et déclare que les chiffres sont truqués. Elle accuse le gouvernement d’infantiliser les Britanniques en tenant de les effrayer. Et beaucoup de Britanniques sont persuadés que même en cas de Brexit ils bénéficieront toujours d’un statut privilégié de membre associé à l’Union Européenne qui leur permettra de continuer à commercer librement avec la Grande Bretagne. En fait c’est ça le danger. Les Anglais n’ont pas vraiment peur du Brexit. Ils savent qu’il y aura deux ans de transition. Deux ans pendant lesquels ils pourront négocier un nouvel accord qui finalement leur permettra d’avoir tous les avantages de l’Union Européenne sans en avoir aucun inconvénient. Et ils n’ont pas tout à fait tort.

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