La loi El Khomri ne sera pas la grande réforme de la loi du Travail qu'on attendait. Face à la grogne de la gauche de la gauche, aux manifestations, aux pétitions en ligne, le gouvernement va se contenter de quelques mesures qui ne changeront rien à la donne. Encore une occasion ratée. Dommage.

Morning du 9 Mars, Impossible de réformer en France

La loi El Khomri ne sera pas la grande réforme de la loi du Travail qu'on attendait. Face à la grogne de la gauche de la gauche, aux manifestations, aux pétitions en ligne, le gouvernement va se contenter de quelques mesures qui ne changeront rien à la donne. Encore une occasion ratée. Dommage.


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LA LOI ET LA RUE
Première mobilisation aujourd'hui contre le projet de loi du Travail. Et on attend une très forte mobilisation avec 3 fronts : Les syndicats qui réclament soit une révision en profondeur, soit le retrait du texte  les «frondeurs» mais en réalité une grande partie de la gauche avec eux ; et celui des organisations de jeunesse. Comme pour la loi Macron et toutes les autres réformes depuis 5 ans, le gouvernement va céder. Le texte va être abandonné ou vidé de son sens.

25% DE CHÔMAGE CHEZ LES JEUNES
Une fois encore, un grand nombre d'étudiants sera dans la rue pour s'opposer à cette réforme. 70% des moins de 35 ans sont opposés à la loi. Un échec pour le gouvernement dont l'objectif prioritaire avec cette loi est de favoriser l'embauche des jeunes en assouplissant le CDI. Rappelons que le chômage des jeunes actifs est à 25 % et qu'aujourd'hui, un jeune obtient son premier CDI à 27 ans. 85 % des embauches se font aujourd'hui en CDD.

LA FRANCE À LA TRAINE DE L'EUROPE
Et pendant ce temps-là, Bruxelles presse la France de réformer davantage. L’Hexagone figure, avec la Croatie et le Portugal, parmi les 3 états membres de l'UE épinglés pour leurs déficits ET leurs déséquilibres excessifs. La Commission enjoint à Paris de réduire déficits et dette, et surtout de poursuivre ses réformes, en particulier la loi El Kohmri. On leur dire que c'est mal barré ?

BILAN PLUS QUE MITIGÉ
Il y a tout juste un an, la BCE lançait son programme de rachat de dettes souveraines dans le but de faire remonter l’inflation et de booster l’économie. Un an plus tard, le bilan est plus que mitigé. La planche à billets a peut-être permis d’éviter la spirale de la déflation, mais l’inflation est toujours aussi basse, et l’économie plus que molle. De quoi jeter le doute sur l’efficacité de ses politiques monétaires.

ON ATTEND LE MESSIE
Le sauveur de...
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