Ce qu'ont fait l'Etat et la justice Américaine depuis la crise de 2008 est tout simplement fascinant: ils ont écumé le secteur bancaire après l'avoir aidé à se rétablir et ont engrangé des sommes faramineuses d'amendes. Moody's a publié le coût total pour les banques depuis 2008 de ces poursuites: 219 milliards de dollars!

Morning du 18 Novembre, LA MACHINE A CASH AMERICAINE

Ce qu'ont fait l'Etat et la justice Américaine depuis la crise de 2008 est tout simplement fascinant: ils ont écumé le secteur bancaire après l'avoir aidé à se rétablir et ont engrangé des sommes faramineuses d'amendes. Moody's a publié le coût total pour les banques depuis 2008 de ces poursuites: 219 milliards de dollars!


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Un pragmatisme et une efficacité redoutables.
NOUVELLES POURSUITES CONTRE LES BANQUES
On a appris le même jour que Barclays allait payer encore 100 millions de dollars, en plus des 485 millions de dollars qu’elle a déjà payés pour la manipulation des changes, et que les juges Américains voulaient à nouveau poursuivre JP Morgan et Royal Bank of Scotland pour une affaire de prêts hypothécaires d’avant crise. La Deutsche Bank serait à nouveau sous pression toujours pour des infractions sur les marché des changes. Loin de se calmer, la machine judiciaire Américaine continue sa traque avec une efficacité redoutable.
Tenez vous bien. Le chiffre est colossal. Et c’est Moody’s qui l’a publié. Selon l’agence de notation, le coût pour les banques depuis 2008, qui inclue les amendes mais également les frais d’avocat et les frais de procédures, atteint la somme faramineuse de 219 milliards de dollars. 219 milliards de dollars ! Et en matière d’amendes, les Etats Unis ne font pas de favoritisme national, puisque une écrasante majorité de ces coûts vient des banques Américaines. Et ce n’est pas fini.

EFFICACITE ET PRAGMATISME
Quels enseignements peut on tirer de ce qui se passe depuis 2008 ?
Le gouvernement a sauvé son système bancaire de la faillite en 2008 mais on le sentiment que dès que le secteur s’est rétabli, il a fait payer chèrement aux banques leurs errances pendant la crise sur l’immobilier et depuis sur tous les autres marchés. L’Etat n’a pas que récupérer sa mise. Il a engrangé une source de revenus phénoménale. Les poursuites et les amendes sont une incroyable machine à cash et les banques se sont transformées en DAB auxquels le gouvernement vient régulièrement retirer de l’argent. Ce qui est aussi frappant c’est que beaucoup de ces scandales impliquent des marchés internationaux et pas seulement...
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