Morning du 9 Novembre, LA FIN OFFICIELLE DES BRICs


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Goldman Sachs a officiellement annoncé la fin des BRICs. Vous vous rappelez que Goldman Sachs avait fait un carton absolu en lançant cet acronyme pour les géants de demain, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Goldman Sachs en avait profité pour lancer un fonds BRIC investi dans ces 4 pays, un fonds qui avait presqu’atteint le milliard de dollars en 2010.
NE PARLEZ PLUS DES BRIC
La banque Américaine vient d’annoncer officiellement la disparition de ce fonds. Il faut dire qu’il a subi l’effondrement de ces marchés et a perdu plus de 80% de sa valeur depuis 2010. C’est officiel. Les Bric c’est donc fini.Hasard du calendrier, le Brésil annonce en même temps des chiffres inquiétants.
Une des composantes majeures de ces Bric faisait rêver la planète entière, investisseurs en tête. Mais l’heure n’est plus à la fête au Brésil. Le Brésil va connaître en 2015 sa pire récession depuis les années 30 avec une chute de la croissance de 3% en 2015 et encore une croissance négative en 2016. Le gouvernement vient également d’annoncer que son déficit budgétaire de l’année sera tout simplement le double de ce qui avait été prévu. Et pour ne rien arranger, les taux d’intérêt continuent à grimper avec un taux de base à 14.25%. Rajoutez à ça un scandale Petrobras, du nom de la compagnie pétrolière nationale, qui ne cesse de s’étendre et provoque une crise politique sans précédemment et vous comprenez pourquoi le B de Bric a volé en éclats.

LES BRIC ET LES MOUTONS
Quel enseignement peut on tirer de la fin de cette aventure des BRIC ?
Que les investisseurs ont vraiment l’instinct grégaire. Dans les marchés, il y a les leaders et ceux qui suivent. Tous les moutons, nous compris, ont suivi le berger Goldman qui jouait du pipeau et tout le monde est tombé dans le ravin. Que le marketing n’est que du marketing et avec du recul mettre dans le même panier des pays aussi différents que le Brésil, la Chine, l’Inde ou la Russie était totalement absurde d’un point de vue financier. Et qu’enfin c’est peut être au moment où plus personne n’en veut qu’il faut s’intéresser à ces pays en déconfiture.

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