Tsipras a cru que son bluff fonctionnerait. Hier il a finalement montré ses cartes: il pensait que la peur du referendum suffirait à faire plier les Européens et à obtenir un deal de dernière minute. N'écoutant que son courage légendaire Hollande y était favorable. Angela Merkel a tenu bon et pris Tsipras à son propre piège. C'est aux Grecs de choisir.

Morning du 2 Juillet, LE REFERENDUM AURA BIEN LIEU

Tsipras a cru que son bluff fonctionnerait. Hier il a finalement montré ses cartes: il pensait que la peur du referendum suffirait à faire plier les Européens et à obtenir un deal de dernière minute. N'écoutant que son courage légendaire Hollande y était favorable. Angela Merkel a tenu bon et pris Tsipras à son propre piège. C'est aux Grecs de choisir.


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Mais sont ils les seuls responsables?
LE RAPPORT CONFIDENTIEL DU FMI
Le FMI commence à être critiqué pour la gestion de son aide à la Grèce.
Le Wall Street Journal s’est procuré des documents internes du FMI et ils sont passionnants. Tout d’abord quand on regarde la liste des pays qui n’ont pas pu rembourser leur prêts au FMI on trouve presque exclusivement des pays qui se sont trouvés dans cette situation à cause de conflits et de guerres, du Cambodge au Nicaragua en passant par le Soudan, l’Irak ou la Bosnie. Avant la Grèce, le dernier défaut remonte à 2001 et c’était le Zimbabwe. Et bien sûr comme on l’a déjà dit, aucun pays dit développé. Si on considère la Grèce comme un pays développé. Rappelons tout de même que pour les marchés financiers, la Grèce est un pays émergent et est classé comme tel dans les indices financiers.

UN MAUVAIS DEAL A L'ORIGINE
On a des indications sur la mise en place des prêts à la Grèce en 2010. Les documents internes révèlent en fait que le FMI n’aurait jamais du prêter de l’argent à la Grèce en 2010 dans les conditions de l’époque. En fait, dès cette époque, des membres du FMI s’y sont opposés violemment en arguant du fait que les projections de croissance pour la Grèce étaient irréalistes et que la Grèce n’avait aucun chance, aucune, de pouvoir rembourser un jour l’argent qu’on lui prêtait. Mais la pression politique, la crainte de la contagion ont poussé le FMI, avec l’Europe, à mettre en place des prêts dont on savait qu’ils étaient à fonds perdus.

DES RESPONSABILITéS PARTAGéES
La crise actuelle n’est quand même pas uniquement de la responsabilité du FMI et de l’Europe...
Les torts sont partagés. Mais la Grèce a fait une partie des sacrifices qu’on lui a demandés. Mais quels que soient les nouvelles mesures...
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