Les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Et en matière de fiscalité, la pilule a du mal à passer. Une année après les élections municipales, le bilan est amer pour les administrés. Plusieurs villes françaises ont d’ores et déjà annoncé des augmentations de leurs impôts locaux en 2015. Baisse des dotations de l’Etat, coût de la réforme des rythmes scolaires ou état déplorable des comptes après un changement de majorité, les arguments ne manquent pas pour justifier les hausses d’impôts locaux. La plupart des électeurs s’estiment tout simplement floués.

Fiscalité, les communes vont avoir la main lourde sur les impôts locaux

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Et en matière de fiscalité, la pilule a du mal à passer. Une année après les élections municipales, le bilan est amer pour les administrés. Plusieurs villes françaises ont d’ores et déjà annoncé des augmentations de leurs impôts locaux en 2015. Baisse des dotations de l’Etat, coût de la réforme des rythmes scolaires ou état déplorable des comptes après un changement de majorité, les arguments ne manquent pas pour justifier les hausses d’impôts locaux. La plupart des électeurs s’estiment tout simplement floués.


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Et c’est Toulouse qui remporte la palme de la plus forte augmentation. Les contribuables de la ville rose voient déjà rouge avec une flambée de 15% de leurs impôts locaux. Ailleurs en France, c’est également une tournée de hausse pour tout le monde que la majorité soit rose ou bleue. A Bordeaux, les contribuables verront leur feuille d’impôt alourdie de 5%, quand Lyon, Marseille, Strasbourg ou Tours ont annoncé de leur côté des hausses allant de 3 à 5%. A Lille, on charge la barque uniquement sur la taxe foncière, qui augmentera tout de même de 10,5% pour les 27% de foyers fiscaux de la ville !

Pour boucler leur budget, les communes de France ont donc eu la main lourde. Grandes ou petites, elles invoquent toutes le désengagement de l’Etat depuis 2008. Dans son programme de 50 milliards d'euros d'économies annoncé l'an dernier, le gouvernement a en effet prévu de tailler de 11 milliards en trois ans dans ses dotations aux collectivités locales. La ville de Toulouse devra ainsi composer son budget avec 12 millions d'euros de moins cette année quand Marseille verra ses recettes amputées de plus de 20 millions d’euros.

Pour éviter de s’attirer la foudre des administrés, certaines communes se sont lancées dans des économies de bouts de chandelle. Le maire UDI de Sceaux va ainsi abaisser de 1°C la température des bâtiments publics et n'organiser le balayage de certains quartiers que toutes les deux semaines peut-on lire dans ‘Le Figaro’.



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