Le FMI vient de relancer LE débat qui agite économistes et prévisionnistes: l'avenir de la croissance mondiale. Débat essentiel, massif et passionnant. Pour le FMI, le débat est tranché: nous sommes partis pour une longue période de croissance molle avec une conséquence majeure: le poids de la dettes des Etats ne pourra pas être réduit.

Morning du 8 Avril, LA STAGNATION SECULAIRE

Le FMI vient de relancer LE débat qui agite économistes et prévisionnistes: l'avenir de la croissance mondiale. Débat essentiel, massif et passionnant. Pour le FMI, le débat est tranché: nous sommes partis pour une longue période de croissance molle avec une conséquence majeure: le poids de la dettes des Etats ne pourra pas être réduit.


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QUEL MONDE DEMAIN?
Le débat sur l’avenir de la croissance économique mondiale continue.
Il faut dire que c’est un débat fondamental et qui nous concerne tous. On l’avait évoqué il y a quelques jours avec la bataille de tweets lancée par l’ancien patron de la banque centrale Américaine Ben Bernanke. Mais c’est maintenant le FMI qui rentre dans la bataille. Et le FMI se range du côté des pessimistes. Pour le FMI nous sommes partis pour des années de croissance molle, ce qu’on appelle secular stagnation, la stagnation séculaire.

DéMOGRAPHIE ET TECHNOLOGIE
Est ce la conséquence de la crise de 2008 ?
Pas seulement. Et c’est très intéressant. Pour le FMI comme pour de nombreux économistes partisans de cette thèse, le ralentissement structurel de la croissance aurait eu lieu même sans la crise de 2008. Du fait de la démographie. Du ralentissement de la croissance de la productivité dans les pays émergents. Mais aussi du fait de la révolution technologique, la première révolution technologique de l’histoire qui détruit des emplois sans en créer de nouveaux ou très peu. C’est un sujet massif, essentiel. Qui peut marquer un tournant pour l’économie mondiale.

LE POIDS DE LA DETTE
Et le FMI s’inquiète du niveau de la dette des puissances économiques.
Qui dit croissance faible, dit impossibilité d’éliminer ou de réduire le poids de la dette. Certes, avec une croissance faible, les taux resteront bas et le financement de la dette se fera dans de bonnes conditions, mais la dette continuera à peser. Et pour le FMI, le problème c’est que les banques centrales n’ont plus aucune marge de manœuvre sur les taux, elles sont au taquet. Elles devront, si rien ne se passe, faire comme la banque centrale Japonaise : intervenir directement en achetant des actions et les gouvernements devront lancer des programmes...
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