L’immobilier parisien rend les armes sous les 8.000 euros du mètre carré. Avec un repli de 0,4% en mars, le prix moyen des appartements à Paris ont poursuivi leur baisse sous ce seuil symbolique à 7.795 euros, selon le baromètre mensuel des prix de l’immobilier à Paris et en Île-de-France de MeilleursAgents.

Immobilier, les prix parisiens ont reculé de 10% depuis juin 2011

L’immobilier parisien rend les armes sous les 8.000 euros du mètre carré. Avec un repli de 0,4% en mars, le prix moyen des appartements à Paris ont poursuivi leur baisse sous ce seuil symbolique à 7.795 euros, selon le baromètre mensuel des prix de l’immobilier à Paris et en Île-de-France de MeilleursAgents.


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Les petites surfaces n’ont pas la cote

Depuis le début de l’année, le repli se monte à 0,9% et à 9,7% depuis le plus haut du marché, qui avait été atteint en juin 2011. Selon MeilleursAgents, ce sont surtout les studios et petits deux pièces qui ont été le plus exposés à la baisse des prix, conséquence de l’absence des investisseurs dans ce créneau. « Fiscalité, plus-values et encadrement des loyers sont autant d’incertitudes ou de menaces qui ont fait chuter drastiquement la demande » pour les petites surfaces, analyse Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents.com.

Les appartements familiaux recherchés

La baisse est beaucoup plus contenue du côté des appartements familiaux. Leur prix n’a reflué que de 0,3% le mois dernier. Ce segment bénéficie d’une demande saisonnière qui devrait toutefois s’atténuer avec le printemps. «Les familles qui cherchent un logement pour emménager avant l’été et inscrire leurs enfants à l’école avant la rentrée scolaire permettent aux prix des grandes surfaces (3 pièces et plus) de résister un peu mieux à l’érosion », explique Sébastien de Lafond.

Psychologie et conjoncture

Pour MeilleursAgents, deux facteurs clefs sont de nature à redynamiser le marché. Le premier est de nature psychologique et lié à la confiance dans l’avenir et les perspectives économiques. Mais cette confiance ne suffira pas à fluidifier le marché à court terme. Avec seulement 1,1 acheteur pour 1 vendeur à Paris, l’ITI (Indicateur de Tension Immobilière) confirme que la tendance du marché reste fondamentalement baissière.

Une embellie du marché de l’emploi est l’autre facteur de nature à faire repartir le marché identifié par Sebastien de Lafond. Or, les banques sont rétives à prêter aux chômeurs ni à ceux qui risquent de perdre leur emploi. « La baisse du chômage risque de se faire attendre, pour n’intervenir au mieux qu’à la fin 2015 », signale MeilleursAgents.

Le marché immobilier français sera donc lent à retrouver une dynamique forte. MeilleursAgents n’anticipe pas de reprise sensible « avant 18 mois à deux ans, moment où le marché aura probablement touché un nouveau plus bas pour amorcer une reprise en pente douce. »
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