Le premier trimestre s'achève ce soir. Sur une euphorie boursière avec un premier trimestre record. Et sur une nette amélioration économique dans la zone euro avec une croissance rétablie, une confiance au plus haut depuis 4 ans et une inflation redevenue nulle ou positive. Si le Japon nous sert d'exemple, nous pouvons savoir de quoi l'avenir sera fait.

Morning du 31 Mars, UN TRIMESTRE OPTIMISTE

Le premier trimestre s'achève ce soir. Sur une euphorie boursière avec un premier trimestre record. Et sur une nette amélioration économique dans la zone euro avec une croissance rétablie, une confiance au plus haut depuis 4 ans et une inflation redevenue nulle ou positive. Si le Japon nous sert d'exemple, nous pouvons savoir de quoi l'avenir sera fait.


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QUE DES BONNES NOUVELLES.
les bonnes nouvelles s’accumulent sur l’économie de la zone euro
On a souvent comparé l’Europe au Japon. Et cette comparaison gagne tout son sens en ce moment. Nous vivons exactement ce que le Japon a vécu il y a plus d’un an. Contrairement à ce qui avait été annoncé à l’époque, ce n’était pas les Abenomics qui avaient provoqué le rebond de la croissance et de la bourse, mais tout simplement la baisse de la monnaie. Comme la baisse du yen au Japon, la baisse de l’euro a donné un vrai boost à la croissance de la zone euro. Hier le sentiment économique de la zone euro pour Mars était au plus haut depuis 4 ans. Et les bourses européennes devraient afficher ce soir un premier trimestre exceptionnel

SORTIE DE DEFLATION ?
Est-ce qu’on peut dire que la zone euro a évité la déflation ?
Pour l’instant oui. Malgré la chute brutale du pétrole, l’inflation de la zone devrait remonter à zéro. L’inflation allemande est redevenue positive. Et selon des rapports de la BCE, de nombreuses entreprises de la zone indiquent qu’elles ont retrouvé du pricing power, c’est-à-dire la possibilité de remonter leurs prix sans plomber leur activité.

OPTIMISME BEAT ?
Peut on être optimiste ?
A court terme oui. Mais continuons à observer le Japon. Après les effets positifs liés à la chute du yen, la croissance économique a marqué le pas et les risques de déflation ont ressurgi. Et nous vivrons la même chose. Une fois le bonus de la baisse de l’euro, de la baisse du pétrole et du QE de la banque Centrale Européenne passés, nous retrouverons la tendance structurelle d’un continent vieillissant en proie à une révolution technologique : c’est-à-dire une croissance molle et une inflation négative. En attendant, profitons du moment présent et célébrons ce trimestre ensoleillé.

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