Hier la Grande Bretagne a présenté son budget. Alors que tous les indicateurs sont largement au vert et que les élections législatives ont lieu dans quelques jours, le gouvernement Britannique ne relâche pas la pression et maintient le cap de l'austérité.

Morning du 19 Mars, UNE LEçON POUR NOS POLITICIENS

Hier la Grande Bretagne a présenté son budget. Alors que tous les indicateurs sont largement au vert et que les élections législatives ont lieu dans quelques jours, le gouvernement Britannique ne relâche pas la pression et maintient le cap de l'austérité.


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PRESENTATION DU BUDGET BRITANNIQUE
L’économie britannique va bien, très bien même. Chômage au plus bas et croissance forte, 2.5% cette année et probablement le même score l’année prochaine. Et des élections dans quelques semaines. En Mai. Des élections décisives. Imaginez la même situation en France. Le gouvernement se serait précipité pour faire des cadeaux à tous les électeurs et dilapider les économies faites après des années d’austérité. En Angleterre non. Le budget présenté hier est encore un budget d’austérité et le ministre des Finances Osborne a d’ailleurs volontairement insisté sur le mot austérité.

RELACHEMENT ?
Une austérité un peu moins brutale quand même. Le budget prévoit quelques mesures en faveur des retraités par exemple, il prévoit aussi un ralentissement de la réduction de la dépense publique mais rien de significatif. Les conservateurs Anglais au pouvoir veulent être réélus non pas sur des promesses absurdes et intenables mais sur leur sérieux à redresser la situation économique de la Grande Bretagne.

LA GRANDE BRETAGNE ET L'ALLEMAGNE FACE A LA FRANCE
Le déficit Anglais reste élevé certes mais il baisse très rapidement. Ils feront mieux que nous avec un déficit de 4% dès cette année et ce déficit va chuter rapidement grâce aux recettes fiscales liées à la forte croissance. La Grande Bretagne, tout comme l’Allemagne, devraient servir de modèle aux politiques Français. Tout d’abord l’austérité ça marche. Ces deux pays en sont la preuve. D’autre part, l’intérêt du pays doit passer avant les promesses électoralistes et clientélistes. En Angleterre malgré un rebond de l’économie, on maintient le cap de la rigueur, en Allemagne malgré une situation économique et financière exceptionnelle, il y a toujours un gouvernement d’union nationale alors que Merkel pourrait largement gouverner seul. En France, Valls déclare, lui, qu’il ne veut pas...
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