Les derniers chiffres de Meilleurs Agents confirment les données publiées en fin de semaine dernière par les Notaires de Paris-Ile-de-France Dans son baromètre mensuel des prix de l’immobilier à Paris et en Île-de-France, le réseau immobilier constate lui aussi une baisse continue des prix dans la capitale et sa région.

Immobilier, le mètre carré parisien sous les 8 000 euros, c'est aussi d'actualité pour MeilleursAgents

Les derniers chiffres de Meilleurs Agents confirment les données publiées en fin de semaine dernière par les Notaires de Paris-Ile-de-France Dans son baromètre mensuel des prix de l’immobilier à Paris et en Île-de-France, le réseau immobilier constate lui aussi une baisse continue des prix dans la capitale et sa région.


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Avec une moyenne de 7 826 euros du mètre carré, « les prix retrouvent le chemin de la baisse, la crainte de l’encadrement des loyers fait fuir les investisseurs », explique MeilleursAgents.

Le mois dernier, les prix moyens à Paris ont reculé de 0,8%, après une hausse de 0,6% entre novembre et janvier. Ce sont surtout les petits appartements (1 ou 2 pièces) qui sont le plus exposés à la baisse avec des replis de -1,3% en février, et de -1,9% depuis le 1er janvier 2015.

« Le marché est en effet totalement déserté par les investisseurs qui non seulement n’espèrent plus de plus-value mais fuient surtout les risques d’encadrement des loyers et d’impayés. Les mesures fiscales et législatives successives de ces dernières années ont durablement découragé cette catégorie d’acheteurs » explique Sébastien de Lafond, Président et cofondateur de MeilleursAgents.

Cette tendance à la baisse se confirme en banlieue avec des baisses de -0,3% en Petite et Grande Couronne. Le repli ressort à -0,5% dans les Hauts-de-Seine, -0,8% en Seine-Saint-Denis, et Meilleursagents note même une hausse de 0,5% dans le Val-de-Marne.

Malgré une baisse des taux d’intérêt continue et qui augmente mois après mois le pouvoir d’achat des ménages les plus solvables, les banques restant prudentes et par ricochet, le nombre d’acheteurs financés demeure faible. « La désertion des investisseurs n’est pas compensée par des primo-accédants trop rares et trop peu financés pour acquérir des studios ou des deux pièces dont les prix restent encore élevés. » commente Meilleursagents.


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