« Baisse graduelle et lente des prix, faiblesse des volumes de transaction, demande atone et volatile… », le tableau dressé par MeilleursAgents à l’occasion de la 64ème édition de son baromètre mensuel des prix de l’immobilier à Paris et en Île-de-France n’est guère réjouissant. Ce scénario est conforme aux anticipations fournies par MeilleursAgents.com en début d’année.

Immobilier, baisse graduelle des prix en Ile-de-France

« Baisse graduelle et lente des prix, faiblesse des volumes de transaction, demande atone et volatile… », le tableau dressé par MeilleursAgents à l’occasion de la 64ème édition de son baromètre mensuel des prix de l’immobilier à Paris et en Île-de-France n’est guère réjouissant. Ce scénario est conforme aux anticipations fournies par MeilleursAgents.com en début d’année.


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Baisse graduelle des prix

Au mois d’octobre, les prix ont continué de baisser à Paris (-0,1%) et en banlieue (-0,4% en Petite Couronne et -0,3% en Grande Couronne). La baisse semble minime au premier abord mais depuis le plus haut de juin 2011, le repli se monte à 9,4%.
Cette baisse des prix est accompagnée de conditions d’emprunt exceptionnelles pour les futurs acquéreurs «?Les acheteurs solvables ont gagné 21 % de pouvoir d’achat en 3 ans, souligne Sébastien de Lafond, président et cofondateur de MeilleursAgents.com tout en ajoutant que cette « faiblesse des taux ne profite qu’à une petite frange de primo-accédants et aux secondo-accédants qui constituent ensemble l’essentiel (85%) des acheteurs. » Les banques restent légitimement prudentes et ne prêtent qu’aux ménages réellement solvables.

Erreur et atermoiements

Mais au-delà de ces aspects conjoncturels, « l’immobilier souffre depuis plusieurs années des atermoiements et des erreurs accumulées par les gouvernements successifs. Il est aujourd’hui urgent de redonner confiance aux acteurs du marché et surtout aux investisseurs privés et institutionnels sans qui le marché ne retrouvera pas une certaine fluidité » explique Meilleursagents.com.

En effet, la fiscalité immobilière n’a pas été en faveur des propriétaires. Hausse des droits de mutation depuis le 1er mars, augmentation de la taxe foncière etc., la France est la championne d’Europe de la fiscalité immobilière. « S’appuyer sur les propriétaires privés pour porter une politique sociale du logement n’est pas le bon choix, c’est le rôle de l’Etat. Les investisseurs institutionnels (banques, assureurs…) ont quitté le marché immobilier résidentiel, les investisseurs particuliers se raréfient, » déplore Sébastien de Lafond.
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