Trop souvent, les Français sont grossiers au travail

Dans la vie de tous les jours au travail, nous sommes tous confrontés à un bourrage papier à la photocopieuse, à une tasse de café renversée sur le bureau ou à une colère soudaine face à un téléphone qui ne cesse de retentir. Face à ces situations, il est courant que des mots grossiers s'échappent de notre bouche.


Un français sur deux admet pouvoir se montrer grossier au travail. Du côté des patrons, la tendance se veut régulatrice et tentent tant bien que mal de modérer certains propos pour conserver une bonne ambiance de travail, surtout si les salariés sont en open space.


La tension n'est pas négligeable dans les tâches du quotidien, surtout pour les postes à responsabilité, mais la grossièreté n'est pas la meilleure façon d''évacuer le stress : il faut respecter son environnement ainsi que ses collègues et primer sur le savoir vivre en société. La grossièreté peut également être perçue comme un bon signe, puisque pour certains spécialistes du travail, cela traduit une grande aisance et une évolution des nouvelles générations. En effet, ces formules grossières peuvent être interprétées comme signe contestataire pour mieux résister face à des techniques de management souvent vieillissantes.

Quoi qu'il en soit, la grossièreté a toujours eu une place sur son lieu de travail mais il convient de la modérer pour respecter son entourage mais doit être considérée également comme un signe que le salarié se sent bien sur son lieu de travail.