Armée : caméra embarquée lors d'un exercice de survie avec des soldats français

Leur appareil étant abattu en plein vol, ces deux pilotes stagiaires se retrouvent en territoire ennemi avec une douzaine d’hommes à leur trousse. Ils doivent alors survivre dans ces conditions, sans eau ni nourriture. Leur objectif est de rejoindre un point d’extraction afin d’être évacués sans se faire repérer.

Mais la tâche ne s’avère toutefois pas aisée.
Bien qu’il ne s’agisse que d’un exercice, les conditions sont donc les plus proches possibles de la réalité, afin qu’ils maîtrisent l’environnement. En effet, développer les réflexes, pour éviter de se mettre en danger, est l’objectif principal de cet apprentissage.

A leur tousse, les militaires ennemis tentent de les débusquer à l’aide de chiens pisteurs. Chaque bruissement, chaque craquement de brindilles peuvent être ainsi une piste potentielle. Dans tous les cas, les chasseurs essayent de se positionner de la meilleure manière possible afin de déterminer la progression des pilotes et de définir une stratégie d’interception efficace.

Après presque 35 heures de traque, les pilotes arrivent finalement au point de rendez-vous où un instructeur les attend pour leur expliquer la procédure de récupération par hélicoptère.
Un groupe de commandos de parachutistes, en hélicoptère Caracal, prend ensuite le relais et va assurer l’évacuation des deux pilotes en les héliportant. Un exercice qui reste toujours impressionnant.

Même si l’objectif de cette formation a été réussi, il faut savoir qu’un tel scénario peut toujours survenir. Le dernier en date remonte en 2014, au Niger, où une mission Survie-Evasion-Résistance-Extraction (SERE) a été réalisée avec succès, en seulement 3 heures.