Grèce: "Il faut vraiment méconnaître la situation des grecs pour croire que le oui allait l'emporter"

Suite au référendum du 5 juillet en Grèce, le "non" l'a emporté avec 61.3%, les grecs ont donc rejeté le plan de réforme proposé par l'Union Européenne.


D'après Harlem Désir, ce vote ne signifie pas que les grecs veulent sortir de la zone Euro. Par contre, le gouvernement grec doit prendre ses responsabilités et le premier ministre doit expliquer ce qu'il compte faire suite au résultat du referendum, il est même urgent de le faire compte tenu de la situation actuelle de la Grèce.


Pour Jean Christophe Cambadélis, les grecs ont répondu clairement à une question qui elle ne l'était pas. Le peuple grec a clairement exprimé son opposition à l'austérité et lorsque l'on connait bien la situation des grecs, il était évident que le "Oui" ne pouvait l'emporter.

Stéphane le Foll lui voit dans ce vote une demande des grecs à être respectés en tant que peuple.

Pour Michel Sapin, Ministres français des finances, le vote du peuple grec doit être respecté même s'il est difficile d'en comprendre le sens. Si le vote signifie un refus de ce que les grecs ont vécu depuis des années, on peut le comprendre, si par contre le sens c'est un retour à la fierté, le besoin de s'affirmer en tant que peuple on peut comprendre ce besoin sachant toutefois que le vote ne règle rien. En effet, ce n'est pas le refus d'un projet de Loi mais bien le refus d'une attitude et c'est donc désormais au gouvernement grec de faire des propositions concrètes.