Un dentiste sur trois refuse de soigner des patients séropositifs

Alors que la mission principale d'un professionnel de santé est de soigner sans distinction ses patients, il semblerait que ce principe ne soit pas respecté par une grande majorité des dentistes de l'hexagone.


Un tiers des dentistes refusent en effet de soigner un patient séropositif, ce qui représente une discrimination qui n'a pas lieu d'être pour les patients.

L'association Aides a réalisé une étude sur le sujet et a contacté à ce sujet pas moins de 440 praticiens en France en leur demandent s'ils acceptaient un détartrage, selon l'association, 3,6 % des sondés ont tout simplement refusé de recevoir le patient atteint du VIH, ce qui est naturellement contraire au serment d'Hippocrate.
30 % des dentistes ont tout fait pour que le patient "fictif" ne puisse pas avoir un rendez-vous, sous divers prétextes, la maladie continue de faire peur, même auprès de professionnels de santé.
Cette peur du VIH ne concerne pas seulement les dentistes, d'autres professions sont réticentes et disent ne pas connaitre suffisamment la pathologie pour pouvoir les soigner convenablement.
Cependant, les transmissions accidentelles sont extrêmement rares, les spécialistes se trouvent être les moins à même de vouloir les soigner.
Pourtant, des mesures de sécurité simples suffisent pour éloigner le risque de transmission accidentelle, ainsi, le risque concerne surtout les autres patients si le matériel médical n'est pas suffisamment désinfecté.
Le code de santé français sanctionne ces attitudes à l'encontre des personnes atteintes du VIH, et prévoit des sanctions pénales et civiles en cas de discrimination avéré.