Quelles solutions pour les migrants de méditérranée ?

Encore une tragédie en Méditerranée. L’édito de Christophe Barnier du magazine l'Express revient sur la tragédie qu'a encore une fois vécue la Méditerranée avec la mort de plusieurs centaines de migrants venus d’Afrique. De grandes actions sont à prendre au niveau européen selon lui.


De grandes actions sont à prendre au niveau européen pour éviter de nouvelles tragédie et gérer cette immigration, notamment :


1. Sauver les migrants en détresse en Méditerranée par la multiplication du nombre de bateaux de secours. Il faut réduire le nombre de morts par le naufrage des embarcations de fortune et pouvoir secourir ceux qui peuvent encore l’être afin que l’Europe cesse d’être attaquée pour non assistance à personne en danger.

2. Raccompagner ces migrants lorsque c’est possible car dans le cas contraire, la migration continuera de plus belle. Bien entendu, cela ne veut pas dire qu’il faudra renvoyer les personnes qui ont fui leurs pays en guerre et qui risquent leur vie s’ils y retournent. Il faudra raccompagner ceux dont le pays est stable mais qui étaient en quête d’une vie meilleure en Europe. Mais il ne faudra pas s’arrêter là, il faudra les aider à developer dans leur pays d’origine des projets leur permettant de s’épanouir personnellement et professionnellement.

3. Reformer les politiques d’immigration de l’Union Européenne.
Il faut revoir les liens entre le sud et le nord de la Méditerranée, aider le continent Africain à sortir des guerres civiles qui minent les populations et qui les empêchent de s'épanouir dans leurs pays d'origine.
Pour cela, il faut revoir nos actions envers les pays ou contre les pays en guerre et en proie aux trafiquants, notamment en Libye ou en Syrie où des actions doivent être menées pour assurer la paix aux populations.
Enfin, pour éviter d’autres tragédies, il faut reformer l’Europe, créer une Europe politique, afin d’avoir un droit harmonisé entre toutes les nations : droit d’immigration, droit social, droit des frontières, droit de la justice pour donner une réponse unique aux défis géo-politiques.

Ce chantier commence donc dans l’urgence aujourd’hui mais il continuera à se construire au moins sur les 20 prochaines années.